Essai « gamme » Toyota Proace : un succès annoncé 

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Une fois n’est pas coutume, c’est un essai « gamme » que la rédaction MyUtilitaire a eu la chance d’effectuer avec le constructeur Toyota. Direction les Pays-Bas courant septembre pour, non pas un, ni deux, mais bien trois essais au volant des (petit, moyen et grand) fourgons japonais !

Essai « gamme » Toyota Proace : du nouveau et du renouveau

Si nous vous parlons de la nouvelle « gamme » Toyota Proace depuis plusieurs mois déjà sur MyUtilitaire, c’est bien qu’il y a de la nouveauté dans l’air ! Et pour cause, à l’instar des renouvellements de gammes opérés chez Stellantis avec ses 6 marques, Toyota Professional a lui aussi fait évolué le design de ses modèles Proace City et Proace tout en ajoutant une toute nouvelle corde à son arc avec l’arrivée du Proace Max.

Cela signifie désormais que Toyota peut jouer sur le segment des grands fourgons, qui lui était jusqu’ici fermé (en Europe comme en France), faute de modèle adapté. Une aubaine quand on sait que les ambitions commerciales du constructeur dans les mois à venir…. sont fortes !

Mais ce n’est pas tout, pour faire de sa nouvelle gamme Proace (également présentée au Salon IAA Transportation à Hanovre et au Salon Batimat) un succès auprès des professionnels, Toyota mise sur l’électrification en proposant pour chacun de ses véhicules utilitaires légers (outre une version thermique) une variante 100% électrique. Avec la mise en place d’une opération « Satisfait ou Echangé » jusqu’à fin décembre 2024 dans l’Hexagone, afin de convaincre les plus réticents au verdissement de leur flotte.

Essai « gamme » Toyota : le Proace Max ne recule devant rien 

Commençons par le plus grand fourgon. Maillon manquant jusqu’ici au sein de la gamme VU Toyota Professional, le Nouveau Proace Max débarque avec plus d’un tour dans son sac. Il peut compter sur de multiples configurations, un volume de chargement élevé et une belle autonomie en « full » électrique.

Pleinement en phase avec les besoins des clients, le Nouveau Proace Max, principalement paré de son style Toyota au niveau de la face avant et des feux arrière, reprend par ailleurs la silhouette purement utilitaire des fameux Fiat Ducato, Citroën Jumper et Peugeot Boxer, dont il est issu.

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Cela donne concrètement un volume de chargement, une charge utile ou encore une capacité de remorquage au meilleur niveau, variant en fonction des diverses configurations disponibles au catalogue. Retenez 3 longueurs (5,41m, 5,99m et 6,36m), 3 hauteurs (2,25m, 2,52m et 2, 76m) et entre 10 et 17m3 de marchandises ou bien jusqu’à 5 europalettes transportables. En termes de charge utile et de capacité de remorquage, le Proace Max fait fort même en électrique avec respectivement 1400kg et 2400kg. Et comme nous avons pu nous même le tester, les portes à l’ouverture pratique et le seuil de chargement bas, aident aux manipulations quotidiennes des travailleurs.

Selon les métiers et les contraintes associées, le Proace Max va encore plus loin et s’adapte ! Benne basculante, plancher cabine, cabine 4 places…de nombreuses conversions sont envisageables directement à l’usine ou via des carrossiers locaux ou partenaires de renom. Une ligne d’accessoires destinés à protéger le véhicule et sécuriser le chargement peut également répondre à certaines spécificités : panneaux en bois, galerie de toit, rails de fixations, étagères…

Technologiquement parlant, le Nouveau Proace Max se dote de nombreux équipements de pointe et d’aides à la conduite. La rédaction a particulièrement apprécié la recharge sans fil pour smartphone, l’alerte de survitesse (surtout à l’étranger) et bien sûr l’assistance au stationnement latéral avec détection d’angle mort… Les pros pourront aussi compter dans leurs déplacements de tous les jours sur : le régulateur de vitesse adaptatif à partir de 30 km/h, l’assistance intelligente à la vitesse avec alerte de survitesse en option, ou encore l’assistance au maintien de voie améliorée et même l’assistance au vent transversal.

A la conduite, c’est bel et bien la motorisation 100% électrique du Nouveau Proace Max que nous avons prise en main. Affichée avec 420 km d’autonomie maximum, elle nous a laissé pleine liberté d’évoluer sur les routes de La Haye (aux Pays-Bas) sans la moindre crainte liée à la recharge, pouvant également compter sur l’ensemble multimédia connecté (via l’écran tactile HD 10’’) pour se diriger et optimiser nos trajets.

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Concrètement, cette motorisation 100% électrique est synonyme de silence à bord mais aussi de souplesse au volant malgré le gabarit imposant. Sa puissance de 270 ch (200 kW) et ses 410 Nm de couple, lui donnent en mode Power de l’assurance, même dans les conditions les plus exigeantes (modes Eco et Normal également à disposition). Par ailleurs, la recharge n’est pas une réelle contrainte, puisque moins d’une heure de temps sera nécessaire pour un ravitaillement à 80% sur charge rapide. Action également possible sur Wallbox durant la nuit.

Enfin, sachez que le bloc 2.2 diesel reste à la carte en 120, 140 ou 180ch pour les entreprises qui le souhaiteraient, offrant ainsi un prix de départ à 36 200 euros HT en thermique contre 56 800 euros HT en électrique.

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Essai « gamme » Toyota Proace : le Proace comme intermédiaire idéal

Avec sa silhouette qui n’est pas sans rappeler celle des Peugeot Expert ou Citroën Jumpy dans la catégorie « fourgons de taille moyenne », le Proace constitue un outil de travail idéal pour les entreprises.

Sans être nouveau sur le marché, le déjà bien aimé des pros reçoit néanmoins un restylage qui lui redonne un coup de jeune tant à l’extérieur (voyez la nouvelle calandre typée VP) qu’à l’intérieur (remarquez l’ambiance robuste mais cossue). A travers cette identité plus affirmée que jamais, le Japonais devrait attirer l’œil des professionnels également très soucieux de l’aspect purement pratique sur lequel nous allons donc revenir.

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Lors de l’essai du Toyota Proace, on ne peut que souligner ses généreux volumes qui devraient plaire à une majorité d’entreprises. D’autant que le modèle en question dispose de deux longueurs au choix (Medium de 4,98m ou Long de 5,33m) et d’une variété de carrosseries et d’aménagements sur-mesure. De quoi atteindre jusqu’à 6,6m3 de marchandises à livrer par exemple, pour une charge utile de 1400 kg… Et même si nous n’avons pas eu à remorquer quoi que ce soit, l’on peut vous glisser ici cette donnée intéressante si cela est votre cas : 2 500kg maximum en thermique ou 1 000 kg en électrique.

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Evoluant dans un parcours urbain, la hauteur limitée à moins de 2m du Toyota Proace, nous a rassurés à de nombreuses reprises. De même, son rayon de braquage (annoncé à 12,40m) nous a semblé adapté pour réussir nos manœuvres avec rapidité et efficacité.

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A l’usage, notre modèle d’essai en mode 100% électrique nous a offert des kilomètres de silence, ce qui n’est pas négligeable pour qui passera de longues journées à bord de son van. Cette motorisation de 110 kW ou 136ch couplée à une batterie de 75 kWH a aussi l’avantage d’émettre zéro émission de CO2, lui donnant alors accès aux fameuses zones à faibles émissions (ZFE). Ajoutez à cela une autonomie allant jusqu’à 350km qui satisfera sans nul doute les entreprises locales ou de proximité. Pas de recharge quotidienne obligatoire, la possibilité de jouer avec le freinage régénératif et au besoin un chargeur rapide nécessitant 45 minutes seulement.

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Le diesel a aussi sa place au catalogue, avec au programme plusieurs puissances : 120ch, 140 ch ou 180 ch avec une boîte manuelle ou automatique selon la compatibilité. Financièrement cela se traduit ici par un tarif intermédiaire pour ce modèle intermédiaire au sein de la nouvelle gamme VU Proace. Comptez :  31 000 euros HT en thermique ou 38 350 euros HT en électrique.

A ce prix et avec une finition unique START répondant à plus de 90 % des besoins et à laquelle il est possible de greffer des packs d’options (Look, Techno, Confort, Chantier, selon leur importance aux yeux des clients), le Nouveau Proace de Toyota joue la carte de la connectivité avec son écran central tactile de 10 pouces avec navigation et infodivertissement (qui vient en complément du combiné d’instrumentation numérique dédié au conducteur). En jeu également, la sécurité des utilisateurs avec divers systèmes d’assistance à la conduite comme : le régulateur de vitesse adaptatif à partir de 30 km/h et donc en ville, l’assistance au maintien de voie, l’assistance au stationnement latéral avec détection d’angle mort. D’abord pensé dans son utilisation première comme un « outil de travail », nous retiendrons surtout qu’il fait aussi bon vivre de rouler dans cet environnement Proace.

Essai « gamme » Toyota Proace : le Proace City, plus petit mais pourtant si fonctionnel

Le plus petit des Proace, mais pas le moindre, s’adresse comme son nom (Proace City) l’indique davantage à la ville. Derrière son élégant look, principalement modernisé au niveau de la face avant, la fourgonnette compacte des fleuristes ou des plombiers dispose du format idéal pour déambuler d’un quartier à un autre. Qui plus est équipée de la motorisation « full » électrique, comme essayée par nos soins.

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En pratique, comme aux Pays-Bas (lieu de notre essai), le Proace City Electric se faufile aisément en milieu urbain. Ses performances s’avèrent à la hauteur des attentes avec une puissance de 100 kW (soit 136 ch) associée à une batterie de 50 kWh portant l’autonomie à 330 km (cycle mixte WTLP). Le plein d’énergie n’est plus une contrainte quand on considère que 30 minutes suffisent à se recharger à 80% grâce à un chargeur rapide DC de 100 kW.

Les amateurs de thermique pourront encore se rabattre sur un bloc diesel 100 ch ou 130 ch, sinon sur un essence de 110 ch. En termes de budget, difficile de proposer mieux pour accéder à la gamme Toyota Professional que cette fourgonnette étiquetée à partir de 21 850 euros HT en thermique et 32 700 euros HT en électrique.

Des prix qui varient en partie selon la configuration choisie, sachant que l’utilitaire Proace City tôlé est disponible en deux longueurs : Medium ou Long, équivalent respectivement à 4,40m ou 4,75m de long. La cabine approfondie existe aussi offrant alors de l’espace pour le chargement mais aussi et surtout 5 places assises pour circuler en équipe sur 2 rangées. A noter la variante « VERSO » vitrée 7 places proposée cette fois au catalogue VP…

La flexibilité est donc au rendez-vous, de même que la capacité d’emport flirtant avec les 4,4m3. A souligner une longueur maximale de chargement pouvant s’étendre à 3,4m grâce au système Moduwork, bien connu sur Citroën Berlingo et Peugeot Partner, n’est-ce pas ? La charge utile varie, quant à elle, de 780 à 1 000 kg selon si vous roulez en électrique ou en thermique. Côté remorquage, cela passe du simple au double : 750kg en électrique contre 1500 kg en thermique.

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Au volant, nous avons d’abord apprécié l’ambiance qui règne à bord du Proace City, avec un intérieur bien fini et riche en rangements ainsi qu’une position de conduite agréable et confortable. Au fil des kilomètres, on se réfère aisément à l’écran central tactile de 10 pouces, qui nous guide dans nos déplacements via la navigation intégrée.

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Le Proace City nous sécurise par ailleurs avec ses nombreux équipements et ADAS, déjà évoqués car présents sur les autres modèles de la gamme. Sans oublier la compatibilité Smartphone Apple CarPlay et Android Auto ou encore les ports USB. Pour finir, l’on peut dire qu’il sait faire office de « bureau mobile » et que l’on s’y sent rapidement comme chez soi. De quoi séduire les clients, qui sont, rappelons-le, au centre des toutes les réflexions et de toutes les attentions de la Marque au siège, comme dans le réseau !

Conclusion de notre essai « gamme » Toyota Proace !

Venu compléter la famille Proace, le modèle Proace Max a tout le potentiel en lui pour aller séduire une nouvelle clientèle, privée jusqu’ici d’un tel gabarit et d’un tel volume chez Toyota. Ses petits frères Proace City et Proace élégamment restylés en cette année 2024 ont aussi et à leur échelle beaucoup d’atouts pour plaire aux artisans, commerçants et autres gestionnaires de flottes. D’autant que les trois modèles, bien en phase avec leur époque, roulent en mode 100% électrique et ne font l’impasse ni sur l’autonomie, ni sur le volume, ni sur le plaisir de conduire.

Enfin, pour que l’expérience cliente soit mémorable, Toyota propose de série : une garantie 3 ans ou 100 000km pouvant s’étendre à 10 ans ou 185 000 km si l’entretien est effectué dans le réseau Toyota. Plus surprenant encore pour les acheteurs de VU : le droit à un stage de conduite auprès des experts « Toyota Expérience » afin de diminuer les risques d’accident, réduire l’empreinte carbone et optimiser les coûts liés à toute activité professionnelle. Sans oublier le maintien d’une mobilité professionnelle, grâce aux entretiens « Express Service » en 1H30.

Preuve que la « mobilité pour tous », pleinement démontrée pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, n’est pas qu’une promesse de la part du constructeur, d’autres modèles Toyota s’adressent également à la clientèle professionnelle. C’est le cas notamment du pick-up Toyota Hilux 48V abritant une motorisation hybride ou encore du Cargo Verso, premier vélo cargo commercialisé par Toyota, qui feront probablement l’objet d’autres essais sur MyUtilitaire… Alors restez bien branchés !

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