La nouvelle gamme Citroën issue de la stratégie Pro One 

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Dans le sillon de la stratégie Stellantis Pro One, Citroën a fait évoluer ses véhicules utilitaires. La réputation des fourgons de la marque n’est évidemment plus à faire, mais ils se dotent de technologies toujours plus avancées et s’inscrivent dans les objectifs du XXIe siècle.

Le présent article vise à vous faire (re)découvrir les nouveautés annoncées par le constructeur automobile français. Il n’est pas question de nouveaux modèles à proprement parler, mais d’une série d’améliorations, de redéfinitions, que ce soit sur le plan technique ou en termes de stratégie globale : accessibilité, services, diversification de l’offre…

Ce sont trois valeurs sûres de Citroën qui se trouvent en vedette : le Berlingo Van, le Jumpy et le Jumper. Du design aux performances, du confort à l’écosystème multimédia, les possibilités s’étendent, s’affinent ; voilà de quoi optimiser la productivité des pros au quotidien !

Une gamme au service des professionnels

Commençons par dire quelques mots de la promesse générale. Elle s’inscrit dans la continuité des valeurs promues par la marque aux Chevrons depuis plusieurs décennies.

Citons les termes employés par les porte-paroles de la marque : « En renouvelant simultanément ses Berlingo Van, Jumpy et Jumper, Citroën entend bien renforcer encore ses solides positions sur le marché ». Ce à quoi ils ajoutent : « La nouvelle gamme, toujours aussi large et diversifiée, répond plus que jamais aux besoins croissants de mobilité durable des professionnels avec une offre 100% électrique encore plus performante et plus efficiente ».

Oui, il est question de mobilité verte. Et cela vaut pour l’ensemble du dispositif Pro One, les grandes figures du marché VUL souhaitent concilier écologie et économie.

Autrement dit, le souci environnemental ne doit pas compromettre le bon déroulement des activités professionnelles. Il faut alors garantir une autonomie suffisante, préserver l’espace disponible (pour le chargement des marchandises, par exemple) et donner la possibilité d’aborder toutes les zones de transit (on pense notamment aux ZFE).

Au cœur de cette nouvelle dynamique, on retrouve un écosystème connecté dédié. Il permet d’organiser ses trajets avec efficacité, tout en maximisant les leviers de communication et d’information.

Vous souhaitez en savoir davantage sur les nouvelles moutures en tant que telles ? Voici notre panorama !

Le nouveau Citroën Berlingo Van : un large éventail d’améliorations

Si vous êtes déjà au volant d’un Citroën Berlingo Van, rassurez-vous : la nouvelle variante n’établira pas une rupture totale avec ses origines. L’idée est d’améliorer, de parfaire ce qui a déjà convaincu jusqu’ici. Voici quelques évolutions à relever.

Un nouveau design

À l’intérieur comme à l’extérieur, le Berlingo Van nouvelle génération se refait une beauté. On peut compter sur l’introduction de la nouvelle signature Citroën, ce qui vaut, précisons-le pour les deux autres véhicules. Les roues, la calandre, le bouclier, les projecteurs… l’aspect visuel est repensé à presque tous les niveaux !

Lors de leurs multiples trajets, les usagers apprécieront également un habitacle plus moderne et plus confortable avec l’introduction d’inédits sièges Advanced Comfort® associés à des soutiens latéraux spécifiques ainsi qu’à une mousse et un tissu de haute qualité.

Le numérique à l’honneur : My Citroën Play

Comme nous l’évoquions un peu plus tôt, la connectivité est une alliée précieuse dans l’amélioration des VU Citroën.

Afin de satisfaire tous les budgets et tous les besoins, plusieurs niveaux de sophistication sont disponibles. Dans sa version la plus standard, c’est la « smartphone station » qui vient fluidifier les activités du conducteur. On peut s’en servir directement grâce au volant, ce qui renforce l’accessibilité et la sécurité.

Dès l’entrée de gamme, My Citroën Play marque des points. Ce système donne à apprécier directement ses médias ou ses appels grâce aux installations intégrées. Sans avoir à toucher constamment son périphérique Android ou Apple. La marque parle ainsi de… « prolonger le smartphone du client », tout simplement !

Un écran 10 pouces pour les plus exigeants

Le programme My Citroën Drive Plus, quant à lui (et selon la version choisie à l’achat), est à votre portée si vous optez pour la « nouvelle planche de bord 2 niveaux d’écran 10’’ », sertie d’un panneau tactile et offrant un rendu visuel exceptionnel grâce à la technologie HD.

Cette déclinaison suppose un investissement supplémentaire ; elle séduira néanmoins ceux qui souhaitent maîtriser leur itinéraire en temps réel grâce à la navigation 3D connectée.

Une assistance à la conduite encore plus développée

Les vieux rétroviseurs intérieurs poussiéreux n’ont plus la cote. Désormais, il est possible de compter sur un rétroviseur digital, grâce à la fonction Dynamic Surround Vision. Le conducteur bénéficie d’un accès complet aux environs, retransmis grâce à deux caméras. À cela s’ajoute des « aides au stationnement renforcées », caractérisées par l’ajout de douze capteurs d’obstacles.

Citons finalement le Higwhay Driver Assist, qui jumelé au Stop & Go rend les parcours beaucoup plus rassurants et fluides. Le concept de « conduite assistée » atteint le niveau supérieur : du freinage automatique d’urgence (en cas de collision imminente) à « l’alerte de fatigue », rien n’est laissé au hasard.

Un moteur qui gagne en puissance

Plus beau, plus sophistiqué, plus sûr… que pourrait-on demander de plus à ce Berlingo Van dernière génération ? Une meilleure puissance, bien sûr !

Année après année, les ingénieurs s’appliquent à optimiser la performance énergétique des moteurs. L’objectif a été atteint du côté électrique, en l’occurrence : « l’autonomie zéro émission du nouveau ë-Berlingo Van fait désormais référence sur le segment avec jusqu’à 330km ».

Citroën met aussi en avant le temps de recharge optimisé. Depuis une Wall-box de 7,4 kW, la recharge complète est possible en 7h30, tandis que 5 heures suffiront sur une Wall-box de 11 kW. Sur borne publique 100 kW, c’est encore mieux : comptez 30 minutes pour recharger la batterie de 0 à 80 %.

En ce qui concerne les versions thermiques, les gestionnaires de flottes et autres acquéreurs auront plusieurs pistes à explorer, notamment avec le « moteur essence PureTech 100ch » ou encore les « diesels BlueHDi 100ch et 130ch ».

Modularité, capacité de chargement… le Berlingo Van reste un allié de taille

Les caractéristiques du nouveau Berlingo Van en ce qui concerne la flexibilité et les possibilités de chargement s’inscrivent dans la lignée des précédentes versions : « Dans toutes les motorisations, il est disponible en 2 ou 3 places et en deux longueurs : M de 4,40m et XL de 4,75m ».

Le volume utile, lui, s’étend jusqu’à 4,4 m3. Quant à la charge utile, elle répond à des besoins très étendus : il est question d’une tonne au total (version thermique) ou de 780kg tout de même (version électrique).

Le Nouveau Citroën Jumpy façon Pro One : le rangement à l’honneur

Ce titre vous a peut-être surpris ; expliquons-nous. Chaque modèle de la nouvelle gamme Pro One suit certains principes, certaines lignes directrices. Par exemple, ils proposent tous une solution dans le cadre de la transition énergétique. Mais il y a aussi des spécificités, des petits plus qui mènent les VU à se distinguer. En l’occurrence, le Jumpy prend la première place du podium quand il s’agit de transformer son compagnon de route… en généreux espace de stockage !

Proclamé « plus élégant » et « plus moderne » par la firme, le fourgon de taille moyenne Jumpy mérite à son tour un petit tour d’horizon.

Un espace propice au travail mobile

La qualité particulièrement mise en avant par Citroën concernant son dernier Jumpy, c’est donc sa capacité de chargement et les nombreuses possibilités de rangement.

Plus exactement, il est question d’un volume utile de 6,6 m3, ce qui laisse envisager une excellente rationalisation des itinéraires (la charge utile équivaut à 1275kg). D’autant qu’il n’a pas été question de sacrifier l’agilité du fourgon : son diamètre de braquage est de 12,4m pour une hauteur de 1,90m.

Celles et ceux qui doivent rester de longues heures sur les routes tiennent ici un véritable bureau ambulant. Le côté commode et modulable de ce VU a été soigné jusqu’aux porte-gobelets, « conçus pour accueillir des smartphones ». Il se jumèle à un « nouveau rangement supérieur capable d’accueillir des tablettes ».

Cette volonté d’accompagner l’opératrice ou l’opérateur dans ses tâches administratives se faisait déjà ressentir auparavant, mais prend ici de la hauteur et de la profondeur. Des compartiments ont été ajoutés, multipliant les opportunités de classement, de séparation, de rangement ; le Jumpy prenant alors des allures de poste de travail ! Plutôt, pratique, non ?

La productivité connectée

Toutes ces modifications apportées à l’habitacle n’auraient pas eu la même saveur sans une digitalisation à la hauteur.

Nous vous invitons à consulter la section ci-dessus pour plus de détails : globalement, les améliorations en termes d’infodivertissement et de connectivité sont très similaires à celles du Berlingo Van. Avec quelques nuances tout de même ici : un « combiné digital en noir et blanc » est à disposition quel que soit le Jumpy commandé. C’est uniquement en privilégiant le combiné « 100% digital de 10 pouces » que vient la couleur.

Une motorisation « à la carte »

Les motorisations thermiques, électriques et hydrogènes sont… toutes les trois disponibles dans le cas du nouveau Jumpy.   

Ceux qui privilégient une propulsion traditionnelle profiteront d’une « large gamme de puissance : 120ch et 145ch associés à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports, 180ch avec une transmission automatique à 8 rapports ». Ce sont des moteurs diesels BlueHDi qui se feront une place sous le capot, tout comme dans le cas du Berlingo Van.

En ce qui concerne l’alternative hydrogène (H2), elle conduit les opérateurs vers une pleine atteinte de leurs objectifs verts, garantissant le zéro émission. Citroën promet en outre une belle autonomie, atteignant (c’est une indication) les 400km et un temps de ravitaillement record (quelques minutes à peine).

L’équivalent électrique demande nettement plus temps à la recharge et donne un peu moins de marge niveau autonomie, mais le « score » reste honorable : 350km pour l’accumulateur 75kWh, contre 224km avec une batterie 50kWh.

Deux longueurs et plusieurs carrosseries

La variété est aussi de mise en ce qui concerne la longueur du Jumpy : le client aura le choix entre une version « M » (4,98m) ou « L » (5,33 m). En ce qui concerne l’habillage du VU, les propositions ne manquent pas : « fourgon, cabine approfondie 5 ou 6 places, plancher cabine et Combi 9 places ». 

Et pour assurer les manœuvres sans encombre, on retrouve là aussi le Dynamic Surround Vision et sa capacité à tout dévoiler, vers l’avant, l’arrière et sur les côtés.

Le nouveau Citroën Jumper : un exemple de robustesse

Reprenons ici une expression employée par Citroën et passons au Jumper, qui souffle ses 30 bougies et s’impose comme « le plus costaud » des trois nouvelles moutures. Ne serait-ce que par sa charge utile (2 tonnes tout de même), il montre que la marque française, sous l’égide de Stellantis, ne recule devant rien pour satisfaire les professionnels.

Mais procédons par catégorie, comme pour les deux précédents véhicules. Qu’en est-il, tout d’abord, du design de ce Jumpy porté par le programme Pro One?

Des ajustements esthétiques pour plus d’élégance

Le Citroën Jumper garde sa sobriété ; ses excellentes caractéristiques se ressentent jusqu’à sa silhouette parfaitement conçue pour les différents métiers. Pour son évolution, on ne parlera pas d’un changement radical, mais il y a quelques modifications à noter. Les concepteurs ont redessiné le bouclier et la calandre, privilégiant l’uniformisation.

Dans un autre registre, mais cela participe à la rigueur de ce fourgon, « les nouveaux projecteurs à LED offrent (…) une efficacité supérieure de 30% par rapport aux précédents projecteurs halogènes ».

L’habitacle n’a pas été négligé : à l’instar du Jumpy, le Jumper se munit d’une planche de bord plus ergonomique, mettant à l’honneur les nouveautés numériques, accessibles et pleinement intégrées à l’ensemble.

Des améliorations digitales

Le Jumper décline plusieurs manières d’accéder aux informations et aux fonctionnalités digitales. Il y a tout d’abord un écran 5 pouces, correspondant au dispositif le plus standard. Il s’avère déjà très utile, notamment grâce à la reconnaissance vocale intégrée et à la connectivité Bluetooth.

On retrouve le fameux écran 10 pouces en acquérant une version plus onéreuse. Le Mirror Screen destiné à « dupliquer » l’écran de son smartphone vient alors enrichir l’expérience multimédia ; d’autant qu’un logiciel de navigation 3D agrémente l’ensemble.

Pour couronner le tout, Citroën met à disposition des plus connectés un « combiné d’instruments 100% digital de 7 pouces », qui « permet au conducteur de personnaliser l’affichage des informations pour privilégier les données qui lui sont les plus utiles ».

Une grande sélection de dispositifs complémentaires

Comme nous l’avons laissé entendre quelques lignes plus tôt, les ajouts disponibles garantissent une « customisation » non-négligeable. Parmi eux, il y a un radar de stationnement à 360°, un rétroviseur digital entièrement moderne grâce à l’implantation d’une caméra… Le catalogue des systèmes d’aide à la conduite se veut, à son tour, très fourni, du pack Drive Assist (qui prend le relai du conducteur dans certaines situations) au « système accès et démarrage mains libres », garant d’une meilleure productivité.

Du changement en termes de motorisation : une efficience nouvelle

Bien que la tendance à l’électrisation soit de plus en plus marquée, Citroën reste soucieux de diversifier son offre thermique. Le Jumper peut arpenter les routes grâce à un « nouveau moteur 2,2 Diesel […] disponible en trois niveaux de puissance, 120ch, 140ch et 180ch, associés à une nouvelle boîte de vitesses manuelle à 6 rapports ». Et pour plus de confort au quotidien « une transmission automatique à 8 rapports est proposée en option sur les BlueHDi 140 et 180 ».

Nous avons annoncé la place réservée à l’hydrogène pour le Jumpy ; le Jumper ne résiste pas à l’idée de s’offrir une pile à combustible, comme avec l’ë-Jumper Hydrogen exposé récemment au Salon Hyvolution 2024.

En attendant, il faut dire quelques mots de la nouvelle motorisation électrique : « Le précédent moteur 90 kW/122 ch de ë-Jumper est remplacé par un bloc électrique développant 200 kW/270ch, avec un couple qui progresse fortement de 260 à 400Nm ». Fait intéressant : une seule batterie de 110kWH (et non deux alternatives de 37 et 70kWh comme auparavant) habite désormais le fourgon. Cela porte l’autonomie (en début d’utilisation et selon les estimations du constructeur) à 420 km.

Des configurations tous azimuts, pour tous vos projets

Si l’alimentation par batterie ne retient qu’un référent, on ne peut pas en dire autant en ce qui concerne les dimensions du Jumper. Voyez plutôt : « Avec deux empattements disponibles (3,45m et 4,04m), les fourgons tôlés sont proposés en trois longueurs (L2, L3 et L4), pour un total de 6 silhouettes ».

La volume de chargement atteint un niveau d’excellence, selon une fourchette de 10 à 17 m3.

Citroën rend ses modèles plus performants, séduisants et pratiques que jamais

Vous l’aurez compris : Citroën ne trahit pas les origines ni l’esprit de ses Berlingo Van, Jumpy et Jumper. Nous avons tout simplement affaire à des véhicules utilitaires du grand cru Pro One ; celui qui perpétue l’héritage des célèbres marques tout en embrassant les préoccupations d’une époque où tout change très rapidement.

Nous ne manquerons pas de vous partager nos premières impressions au volant de ces 3 modèles, lors de prochains essais par la rédaction MyUtilitaire.

La nouvelle gamme Citroën issue de la stratégie Pro One 
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