Partons en Belgique, où récemment, Toyota, la firme japonaise (aussi bien connue pour ses voitures destinées aux trajets privés que pour ses véhicules utilitaires plébiscités par les pros) a rappelé son partenariat de longue date avec « Serve the City Brussels ». Un mouvement tout dédié à la prise en charge ponctuelle des personnes vulnérables ou en situations précaires (demandeurs d’asile, sans-abris, enfants défavorisés, victimes d’abus…) et donc un partenariat placé sous le signe de la générosité !
La filiale Toyota Motor Europe avait jusque-là, en 2015, fait don d’un fourgon PROACE, premier du nom, pour permettre la distribution de repas chauds aux individus dans le besoin – entre autres implications que nous décrirons plus tard. Désormais depuis janvier, c’est la version électrique du modèle à succès qui prend la relève, logistiquement parlant, à savoir : le PROACE EV.
Certains verront peut-être dans ce renouvellement (et surtout dans cette annonce) une opération marketing. De notre côté, nous préférons considérer ce genre d’événement comme un échange de bons procédés. Certes, cela contribue à la visibilité du moyen de transport. Mais il y a bien d’autres façons de promouvoir les prouesses techniques de la marque ; on peut donc se réjouir que les actions caritatives soient parfois privilégiées.
Commençons donc par présenter le véhicule qui s’engage sur les routes belges pour de nouvelles opérations ; toujours avec le cœur sur la main… et les mains sur le volant !
Toyota PROACE EV : la déclinaison électrique du fameux PROACE
Le Toyota PROACE EV est la version 100% électrique du van utilitaire Toyota PROACE, donc. (Voir aussi notre essai de son petit frère PROACE CITY EV) ! Plusieurs éléments en font un VU susceptible d’intéresser un grand nombre de professionnels ; dont les gestionnaires qui souhaitent trouver des solutions fiables au moment de « verdir » leur flotte d’entreprise :
- Les possibilités de chargement et d’aménagement restent quasiment inchangées. Les usagers peuvent compter sur un volume de chargement allant jusqu’à 6,1m3.
- La motorisation électrique s’érige évidemment en grande « vedette » du modèle. À l’achat, l’on peut opter soit pour une batterie de 50KWH, soit pour une déclinaison affichant 75KWH. La puissance équivaut à 136ch/100kW.
- En termes d’autonomie, et en fonction des versions, Toyota projette jusqu’à 330 km d’autonomie ; considérant comme toujours que cette donnée est indicative. Cela reste de bon augure pour les professionnels – la nécessité de passer par la case « recharge » s’inscrivant parfois dans les motifs de découragement face à la transition…
- Sur le plan de la conduite, on retrouve le savoir-faire du constructeur japonais. Les changements de mode (Power, Normal, Eco) se veulent intuitifs, et l’utilisateur a tout le loisir d’adapter la consommation énergétique à ses besoins. De quoi éviter toute perte d’autonomie inutile.
- Nul VU de nos jours sans connectivité, et celle du PROACE EV se dote de fonctionnalités relatives à la mobilité verte. Grâce à un tableau de bord de 7 pouces, l’opérateur se renseigne en temps réel sur la géolocalisation des bornes de recharge, le « rayon d’action » (autrement dit, ce qu’il est encore possible de parcourir avant qu’une alimentation ne s’avère nécessaire) ou encore le pourcentage restant bien sûr. Il est même possible de programmer les cycles de recharge.
- La sécurité n’est pas en reste, à l’instar de ce qui prévalait pour le PROACE thermique. Le frein à main électrique facilite notamment le quotidien. S’y ajoutent un régulateur de vitesse et, selon les choix opérés à la commande, une large gamme de dispositifs d’assistance à la conduite.
C’est donc cette nouvelle génération « verte » du PROACE qui permet désormais de rejoindre les lieux de distribution au moment de certaines opérations caritatives bruxelloises. Il nous faut à présent vous en décrire le cadre.
« Serve the City Brussels » : des projets concrets pour aider ceux qui en ont besoin
« Serve the City Brussels » apparaît comme le centre névralgique du mouvement « Serve the City » (servir la ville), qui depuis sa création en 2005 s’est étendu à de nombreuses villes dans le monde : Paris, Genève, Amsterdam…
L’idée est aussi simple que porteuse. Dès le début, il s’est agi de mettre en place un dispositif flexible, basé entièrement sur le bénévolat. Coordonner et faire fructifier les opérations relatives à cette structure n’est pas une mince affaire. Cela implique un large « jeu » de collaboration avec toutes sortes d’établissements consacrés aux personnes en difficulté, des orphelinats aux centres pour sans-abris.
En fait – et c’est ce qui rend « Serve the City » aussi atypique – c’est d’une manière très naturelle que l’aventure a démarré. Donner corps à des mouvements du cœur, donner un nom à ce qui se faisait jusqu’alors de manière plus diffuse, est apparu comme une évidence aux fondateurs. Les personnes engagées n’ont pas d’obligation stricte : l’accent est mis sur la spontanéité et le « don de soi ». La volonté d’agir sur le terrain, il va sans dire, caractérise tout à fait ces moments de service ; de partage.
Pour mener à bien ces missions altruistes – car oui, n’en déplaise aux plus cyniques, la philanthropie existe encore ! – il reste important de mobiliser des moyens. Des dispositifs fiables, propres à atteindre les objectifs fixés. Toyota se porte ainsi garant du volet « mobilité ».
Le fourgon Toyota : une pièce maîtresse au sein du rouage caritatif
Difficile d’imaginer un tour de la ville sans un véhicule digne de ce nom. Il semblerait qu’avec Toyota, l’aile de Bruxelles ait trouvé son égérie. C’est naturellement que le PROACE EV a succédé au PROACE, et il semble se montrer toujours aussi convaincant.
Si nous avons mis l’emphase sur la distribution de repas jusqu’ici ; il convient de noter que « Serve the City » ne s’en arrête pas à ce type de soutien. Certaines démarches, plus délicates, consistent par exemple à conduire les victimes d’abus jusqu’aux organismes compétents. Dans un autre registre, les opérateurs volontaires profitent des possibilités de chargement assurées par le VU pour acheminer les vêtements de seconde main.
L’excellente autonomie du PROACE EV participe à la fluidité du transport, et le nouvel engin convainc déjà ses conducteurs. Toyota a même gratifié les concernés d’une petite surprise, ajoutant quelques denrées alimentaires et produits d’hygiène à l’arrière du coffre pour que s’engagent les premiers circuits !
Servir avec efficacité : la longue complicité de « Serve the City » et Toyota
Gageons que ce partenariat durera encore longtemps. Il est pratique pour les organismes caritatifs, comme « Serve the City » justement, de pouvoir compter sur un donateur fidèle et fiable. Étant donné la réputation et la constance de Toyota Europe, les responsables de la structure n’ont pas vraiment de souci à se faire !
S’il y a encore de la route à braver jusqu’au tout électrique, les contrats de ce genre participent, même à petite échelle, à « l’adoption » des moyens de transport propres par la population. Les missions bénévoles de « Serve the City » gagnent en propreté et limitent les émissions de CO2. Et ce n’est ni la première, ni la dernière association à embrasser les objectifs du développement durable !