La décennie automobile 2020 est résolument placée sous le signe des solutions écologiques ; celles qui visent à remplacer les modèles thermiques, trop polluants et supposant l’exploitation d’énergies non-renouvelables. Parmi les possibilités de remplacement élaborées et adoptées, la plus connue est celle de la batterie électrique, tout simplement. En fonction des plans d’actions et des moyens à disposition, les séries évoluent vers des véhicules hybrides ou entièrement électriques. Le constructeur nippon souhaite quand à lui pousser le Toyota Hilux Hydrogène.
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En effet, il y a une autre source d’alimentation qui rencontre une popularité croissante : la pile à combustible hydrogène. Il s’agit d’une alternative très intéressante, bien que les coûts de production engendrés dissuadent encore certains industriels ou logisticiens de franchir le pas.
Pour Toyota, le fameux groupe automobile japonais, les dés sont déjà jetés. Nous aimerions justement revenir sur une annonce récente, émanant du groupe.
La branche anglaise Toyota Motor Manufacturing (UK) est prête, financièrement et techniquement, à entamer le développement d’un véhicule utilitaire zéro émission, fonctionnant grâce au potentiel encore sous-estimé de la pile à hydrogène. Retour sur ce dossier brûlant.
Une participation gouvernementale pour accélérer le développement du prototype
Non, nous ne sommes pas en train de vous révéler la mise sur le marché imminente d’un fourgon Toyota motorisé entièrement grâce à l’hydrogène. En effet, selon ce qui est expliqué dans le communiqué de décembre 2022, la démarche n’en est qu’au stade prototypal et concerne précisément le pick-up Hilux.
Mais les enjeux sont suffisamment nombreux pour qu’on y consacre quelques lignes. En effet, comme souvent, c’est le gouvernement (britannique, dans cette équation) qui a débloqué une partie des fonds. Il y a, par là-même, une implication politique – un investissement officiel dans l’électrification (faut-il dire l’hydrogénisation ?) de la mobilité.
Le tout est chapeauté par l’Advanced Propulsion Centre (ou APC), qui depuis 2013 permet à l’industrie automobile anglaise de se développer intelligemment, en fonction des objectifs verts.
Il faut comprendre qu’au-delà de l’écoresponsabilité « routière » (la pile à combustible à hydrogène, au même titre que la batterie électrique, permet de rouler sans émettre de gaz à effet de serre), c’est tout un pan de la technologie qui progresse. L’hydrogène, plus exactement le dihydrogène (mais cette précision est très souvent négligée), intéresse beaucoup d’investisseurs, y compris au-delà de l’industrie automobile.
Toyota prend donc part à un projet qui transcende sa propre activité VU, et qui marque une étape supplémentaire vers la neutralité carbone. Rappelons toutefois qu’au catalogue VP, il existe déjà l’atypique berline Toyota Mirai, elle-même propulsée par une pile à combustible hydrogène.
Nous vous rappelons aussi que les concurrents français ont eux aussi fait des annonces sur l’hydrogène pour Renault sur son plan à horizon 2026 et pour Stellantis qui prévoit une production de masse de ses véhicules à l’hydrogène dans son site d’Hordain dans le Nord.
La convergence de nombreux esprits, au service d’une même cause pour le Toyota Hilux Hydrogène
Le « casting » des firmes mobilisées pour l’élaboration du Toyota Hilux à pile à combustible hydrogène se veut pour le moins prestigieux. On compte notamment Thatcham Research, D2H ou encore ETL ; autant de grands pontes en ce qui concerne l’ingénierie et la R&D britanniques.
Le travail sera justement concentré sur le territoire, en étroite collaboration avec Toyota Motor Europe (TME).
La conjugaison des efforts devrait permettre, à défaut d’une sortie imminente, l’obtention de résultats rapides (et satisfaisants) pour le groupe automobile. C’est dès 2023 que les ouvriers de l’usine TMUK (basée à Burnaston) participeront à l’assemblage des premiers prototypes.
Il s’en suivra, selon ce que nous avons appris dans le communiqué de presse consacré, une phase de test en petite série et donc à petite échelle. Ce sera l’occasion pour toutes les entités concernées d’apprécier la réalité du terrain.
Ainsi, il sera plus facile de définir à quel point il s’avère possible d’étendre l’utilisation de ce moteur nouvelle génération à une importante flotte de véhicules utilitaires.
Une expérience anglaise importante pour le marché des véhicules utilitaires
Chez My Utilitaire, nous ne manquerons pas de nous renseigner quant à l’évolution du « dossier » Toyota Hilux à pile à combustible hydrogène. Il faut savoir qu’au Royaume-Uni, la marque japonaise est vraiment populaire et les pick-ups nombreux. Le pays apparaît donc comme un terreau fertile pour saisir l’opportunité.
Quoi qu’il en soit, les grandes marques automobiles rivalisent d’ingéniosité lorsqu’il s’agit d’affirmer leur effort écologique. Il y a fort à parier que l’hydrogène continuera à faire l’objet d’annonces régulières dans les mois et années à venir. Gardons simplement à l’esprit qu’il est trop tôt pour crier au miracle – la phase d’expérimentation reste en cours, là où la batterie électrique a déjà trouvé bien plus largement sa place.
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