Première homologation pour le rétrofit dans l’utilitaire avec TOLV

Tout d’abord pour ceux qui ne sont pas encore à l’aise sur le rétrofit, voici quelques lignes d’introduction.

Ce procédé de rétrofit a été officiellement autorisé en France depuis le 13 mars 2020. Il permet de changer la motorisation de la plupart des véhicules terrestres (mais aussi aériens et maritimes), à condition que ceux-ci soient immatriculés depuis plus de 5 ans (3 ans pour les 2 roues). Citadines, camionnettes, fourgons, véhicules spéciaux type dépanneuses ou ambulances, camions et poids lourds… la plupart des véhicules sont éligibles à une conversion, à condition de ne pas avoir le statut de véhicule de collection.

Le rétrofit consiste à convertir un véhicule thermique (essence ou diesel) à l’électrique grâce à l’installation d’un kit de conversion et de batteries.

Après transformation, les véhicules rétrofités obtiennent une vignette Crit’Air 0 qui leur permet de circuler partout, y compris au sein des zones réglementées comme les ZFE (Zones à Faibles Emissions) et donc d’éviter les futures sanctions automatisées prévues à partir de 2024.

Les changements ne concernant que la motorisation, les véhicules conservent en revanche l’intégralité de leurs aménagements intérieurs (étagères, ateliers, équipements…) comme extérieurs (covering…).

Une alternative vers la transition énergétique

Une récente étude de l’ADEME montre que le rétrofit des VUL émettrait 56% de gaz à effet de serre (GES) en moins que la production d’un véhicule électrique neuf.  Cette même étude mentionne aussi que le rétrofit serait également plus avantageux que le neuf d’un point de vue économique, plus de 10% d’économies par km parcouru.

TOLV s’inscrit dans une logique d’économie circulaire au secteur de l’automobile, en donnant une seconde vie à des véhicules existants, et limiter la sur-consommation des ressources.

Première homologation pour le rétrofit d’un utilitaire

TOLV vient d’obtenir la première homologation pour le rétrofit d’un utilitaire. Cette homologation a été obtenue pour la conversion des Renault Trafic produits entre 2000 et 2006 (génération 2 phase 1).

Avec cette homologation, TOLV devient ainsi le premier acteur français à homologuer un kit de conversion pour les véhicules utilitaires. Cette technologie est donc concrètement aussi destinée aux professionnels.   

La fiabilité des solutions proposées par la marque se veut totalement approuvée avec cette homologation. Cette proposition de valeur répond donc aux mêmes exigences de qualité et de sécurité que celles des constructeurs d’origine.

Une fois converti à l’électrique, le Renault Trafic 2 phase 1 disposera :

– D’une batterie de 34 kWh

– D’une autonomie en ville de 159km (123 kilomètres WLTP, l’autonomie réelle variant en fonction du contexte et style de conduite)

– Pourra atteindre une vitesse maximale de 109,5 km/h. 

 » Cette homologation est évidemment une excellente nouvelle pour notre entreprise mais elle va surtout nous permettre de commencer à livrer nos clients. Ces derniers, pour la majorité situés dans des ZFE, attendent avec impatience des alternatives électriques et accessibles pour passer leur flotte à une nouvelle énergie. Nous pouvons désormais commercialiser les Renault Trafic 2 phase 1, et proposons les Trafic 2 phase 2 (2006-2014) en commande avec de premières livraisons dès novembre. Notre partenariat de co-conception avec Renault d’un kit adapté aux Master nous permettra également de convertir ce modèle d’ici fin 2023. « 

Antoine Desferet, Chief Revenue Officer de TOLV

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