Partenariat financier entre Watèa by Michelin et le Crédit Agricole dans le cadre de la transition écologique 

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La transition écologique occupe tous les secteurs et leurs acteurs de nos jours. De nouvelles initiatives ne cessent de fleurir pour organiser, faciliter, agencer le passage au « vert ». En l’occurrence, c’est d’une opération toute récente dont nous allons vous dire quelques mots : l’offre faite par Watèa by Michelin au Crédit Agricole Leasing & Factoring, à qui elle « ouvre », pour reprendre les termes du communiqué, 30% de son capital.

En quoi cela consiste-t-il exactement ? Quels sont les enjeux en termes de stratégie économique et écologique – les deux allant souvent de pair, d’ailleurs ? My Utilitaire vous livre quelques explications.

Watèa : qu’est-ce que c’est, exactement ?

Watèa est une filiale du groupe Michelin née en 2021. Elle nous intéresse tout particulièrement, puisque la gestion des véhicules utilitaires constitue sa raison d’être. Plus exactement, on peut parler d’un opérateur de mobilité, qui consacre l’ensemble de ses ressources et de son ingénierie au verdissement des flottes de VU.

Un petit tour sur le site officiel de cette équipe indépendante permet de comprendre le nom choisi, et par là-même l’esprit qui l’anime : Watèa est une contraction mêlant « Watt » et « EA » pour Easy Access. L’objectif principal apparaît ainsi clairement : rendre la mobilité douce de plus en plus accessible. Le point focal étant les véhicules utilitaires.

Voici une sélection des modes d’action et des engagements promus par le « sous-groupe » :

  • Se montrer disponible pour l’accompagnement à la transition écologique, auprès des entreprises, des associations, des collectivités qui ont besoin d’un soutien logistique.
  • Développer des réseaux de partenariats solides, afin de répondre aux besoins multiples des acteurs de la mobilité en France.
  • Privilégier des approches ambitieuses, notamment en ce qui concerne le remplacement des véhicules utilitaires.

Mais ce billet n’est pas seulement l’occasion de présenter le « bébé écologique » du bonhomme Michelin. Comme on l’annonçait quelques lignes plus tôt, de nouvelles opportunités se dessinent pour cette filiale. Et l’on retrouve le Crédit Agricole dans l’équation.

Des solutions de financement pour « booster » la transition écologique

Ce n’est un secret pour personne : il y a souvent une tension entre les objectifs verts d’une part, et les possibilités budgétaires d’autre part. Toute nécessaire qu’elle soit, la marche vers une décarbonation des moyens de transport suppose des investissements parfois massifs.

C’est dans cette logique de financement – qui profite aussi aux organismes bancaires, par le jeu des intérêts notamment – que les termes du contrat entre Watèa et le Crédit Agricole se sont esquissés.

Le concours financier du fameux groupe devrait forcément accélérer la marche vers l’électrification et, plus globalement, l’assainissement des activités liées aux véhicules utilitaires.

Dans cette mouvance, des nouvelles opportunités de leasing (prêt automobile) seront proposées par le Crédit Agricole. Elles concerneront les entreprises et les firmes à grande échelle. L’idée est de donner un « coup de pouce » aux structures, dans le cadre d’une transition écologique à laquelle personne n’échappe en ces années 2020.

Une opération séduction de Watèa, mais aussi un signe d’engagement ferme

Le groupe Michelin adopte ici une posture claire : se mettre en lien avec l’organisme de prêt est le sésame pour un verdissement toujours plus complet des flottes… et des comportements. Mais la compagnie au bonhomme pneumatique n’a pas attendu 2022. Les ambitions des responsables sont claires depuis plusieurs années – ils visent même la place de « leader européen » en ce qui concerne les stratégies de mobilité verte.

La signature de l’accord n’est donc pas tant un moyen d’initier les démarches, mais de les fortifier, de les rendre plus accessibles et efficaces encore. Pour reprendre les explications du communiqué de presse, on peut distinguer deux rôles :

Comme toujours, on retrouve un côté « promotionnel » dans cette logique : de nos jours, les investisseurs, les clients se montrent de plus en plus intéressés par les pistes vertes. Les stratégies de décarbonation sont un gage de responsabilité. Surtout, un groupe aussi prestigieux que Michelin ne peut que prendre en considération et au sérieux les besoins croissants dans la sphère des véhicules utilitaires. Les nouvelles normes découlant de la Loi Climat et Résilience supposent une accélération des transformations – ce qui représente un coût.

Michelin : des pneus, oui, mais pas uniquement

Au moment d’annoncer ce partenariat, les porte-paroles du fameux groupe ont tenu à insister sur la diversification des services proposés. Oui, on associe forcément Michelin aux pneumatiques. Mais les services et prestations de la firme s’étendent bien au-delà.

En l’espèce, c’est tout un pan de la transition écologique qui s’orchestre, donc, grâce à une concordance solide de deux cadors – l’un pour le secteur automobile, l’autre pour l’expertise financière. Nous espérons que cela débouchera sur un passage plus serein aux modèles électrifiés. Les gestionnaires de flottes et les propriétaires de véhicules utilitaires ont besoin de perspectives claires, pour que leurs obligations soient en adéquation avec leurs moyens. En tout cas, Michelin et le Crédit Agricole semblent tout mettre en œuvre pour offrir cet équilibre aux intéressés.

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