Une récente enquête réalisée par Ipsos pour la Fondation VINCI Autoroutes révèle que les comportements des Français en matière de gestion des déchets sur la route des vacances ne progressent pas. Les résultats de la 10ème édition menée par Ipsos montrent que 27% des Français admettent encore jeter leurs déchets par la fenêtre de leur véhicule lorsqu’ils sont sur autoroute. Ils sont même 41% à le faire sur la voie publique. En parallèle, la conscience des risques associés à ces gestes diminue, ce qui est tout aussi préoccupant.
Nouvelle campagne « le beau geste »
Face à cette situation préoccupante, la Fondation VINCI Autoroutes a lancé à l’heure des congés d’été une nouvelle campagne de sensibilisation pour dire non à la « jettomanie ». Une vidéo humoristique, d’une durée d’une minute, mettant en vedette le commentateur sportif Grégoire Margotton, est diffusée sur les réseaux sociaux et Internet. Elle est là pour inciter chacun à faire un « beau geste » pour l’environnement pendant cette période de Jeux Olympiques et Paralympiques et donc de rassemblement autour des valeurs du sport.
Car comme nous le disions en introduction, les comportements des Français en matière de gestion des déchets sur la route ne s’améliorent pas, que ce soit sur autoroute ou dans la rue. 27% des Français reconnaissent encore jeter des déchets par la fenêtre de leur voiture sur autoroute, et 41% le font sur la voie publique (rues, trottoirs…). Les jeunes de moins de 35 ans sont particulièrement concernés, avec 40% d’entre eux admettant céder à la « jettomanie » sur autoroute. Signe d’impatience et de relâchement, plus d’un Français sur 10 avoue se débarrasser immédiatement des déchets dans sa voiture, sans attendre de trouver une poubelle.
Tout y passe !
Ce laxisme persistant se traduit en moyenne, chaque jour par : 25 tonnes de déchets sauvages ramassées par les ouvriers le long des autoroutes. Parmi eux des déchets organiques (23 %), des mégots (24 % des fumeurs), des papiers ou des emballages (11 %), tout comme des bouteilles en plastique ou des canettes (9 %).
Et même si les Français se sentent coupables (56 %) ou honteux (20 %) de jeter des déchets par la fenêtre de leur voiture, dans la rue ou dans la nature, ces sentiments négatifs ne suffisent pas à les faire changer de comportement. Seule la présence d’un proche semblerait efficace puisque, selon eux, elle pourrait les amener à se retenir de jeter …
Une sous-estimation des risques engendrés
Autre préoccupation : la conscience des risques liés à ces comportements diminue également par déni ou méconnaissance. Les Français sont moins nombreux à considérer ces gestes comme étant dangereux en termes de pollution des eaux et des sols, de préjudice à la nature et d’accidents liés au ramassage des déchets par le personnel autoroutier. Seulement 59% des Français estiment que le jet de déchets par la fenêtre de la voiture peut entraîner un risque important d’incendie (contre 69% en 2022) et 64% considèrent qu’il présente un risque pour la biodiversité (contre 71% en 2022). Sans oublier les risques d’accidents impliquant un autre véhicule (49 %, -8 versus 2022).
La Fondation VINCI Autoroutes souhaite donc sensibiliser les Français à l’importance de gérer correctement leurs déchets sur la route. Elle encourage les gestes simples, tels que l’utilisation d’un sac pour conserver les déchets jusqu’à la prochaine poubelle, l’utilisation d’un cendrier ou d’un cendrier de poche, et le respect des consignes de tri sur les aires d’autoroutes et sur les lieux de vacances.
Il est essentiel que chacun prenne conscience des conséquences de ces incivilités sur l’environnement et fasse un effort pour adopter des gestes respectueux de l’environnement, pendant les vacances au volant de sa voiture mais aussi au quotidien et tout au long de l’année à bord de sa fourgonnette. La propreté des routes et de l’environnement est l’affaire de tous, particuliers comme professionnels, conducteurs comme passagers, et il est nécessaire de mettre fin à la « jettomanie » pour protéger notre biodiversité et préserver notre planète.
Les questions fréquentes autour de la jettomanie :
Qu’est-ce que la jettomanie ?
La jettomanie est un néologisme désignant l’action de jeter ses déchets par la fenêtre de son véhicule ou sur la voie publique. Cette maladie sociale et ce comportement incivique touchent aujourd’hui 27% des Français sur autoroute selon l’enquête estivale réalisée par Ipsos pour la Fondation VINCI Autoroutes. Les jettomanes sont particulièrement nombreux chez les moins de 35 ans, avec 42% d’entre eux qui admettent céder à cette habitude de jeter leurs déchets.
Pourquoi jeter des déchets est dangereux ?
Jeter des déchets sur la route présente de multiples risques pour la biodiversité et un impact sur l’environnement considérable. Seulement 59% des Français estiment que ces gestes peuvent entraîner un risque d’incendie important, et 64% considèrent qu’ils présentent un risque pour la biodiversité. Ces comportements causent des dégâts irréparables et créent une pollution quotidienne qui génère insalubrité et pestilence sur nos routes.
Comment sensibiliser le grand public à la jettomanie ?
La Fondation VINCI Autoroutes mène des campagnes de sensibilisation régulières pour éduquer le grand public. En 2024, elle a lancé une campagne humoristique avec le commentateur sportif Grégoire Margotton, diffusée sur les réseaux sociaux et Internet. Cette communication impactante est complétée par des affiches visibles sur l’ensemble des aires du réseau VINCI Autoroutes avec le message « le beau geste ».
Quel est le comportement des Français face à la jettomanie ?
L’étude réalisée par Ipsos révèle que les Français gèrent leurs déchets de manière préoccupante : un Français sur quatre jette ses déchets par la fenêtre sur autoroute, et 41% le font sur la voie publique. Plus d’un Français sur 10 avoue se débarrasser immédiatement des déchets dans sa voiture, sans attendre de trouver une poubelle. Les jettomanes sont particulièrement nombreux parmi les jeunes.
Comment lutter contre la jettomanie ?
Pour lutter contre les déchets sauvages, la Fondation propose un remède simple : utiliser une poubelle. Elle encourage des gestes simples comme l’utilisation d’un sac pour conserver les déchets jusqu’à la prochaine poubelle, l’usage d’un cendrier de poche, et le respect des consignes de tri sur les aires d’autoroutes. L’objectif est de changer les comportements par la sensibilisation et le beau geste pour l’environnement.
Quels sont les effets de la jettomanie ?
Les conséquences de la jettomanie sont considérables : 25 tonnes de déchets sauvages sont ramassées chaque jour le long des autoroutes. Parmi ces déchets par la fenêtre, on trouve des déchets organiques (23%), des mégots (24%), des papiers ou emballages (11%), et des bouteilles plastique ou canettes (9%). Cette pollution quotidienne constitue un fléau préoccupant et une incivilité majeure qui présente des risques d’incendie, notamment l’été.
Comment la jettomanie est-elle perçue ?
Bien que 56% des Français se sentent coupables et 20% honteux de jeter des déchets, ces sentiments négatifs ne suffisent pas à modifier ce comportement alarmant. Ce phénomène préoccupant est parfois perçu comme une forme de rébellion, mais il nécessite une réflexion sur la propreté et la responsabilité collective. La perception sociale de ces gestes évolue lentement malgré les campagnes de sensibilisation.