Une étude récente réalisée par VINCI Autoroutes met en évidence un constat préoccupant : près d’un conducteur sur trois rapporte avoir vécu au moins un épisode de somnolence sévère au volant au cours de l’année écoulée.
Face à ces résultats alarmants et alors que la somnolence au volant reste l’une des principales causes d’accidents mortels sur autoroute, la Fondation déploie un dispositif estival de sensibilisation pour aider les conducteurs à prévenir l’endormissement au volant. Une série d’initiatives sont actuellement mises en place pour permettre aux conducteurs de faire une « sieste-flash« , seule solution efficace contre la somnolence.
En adoptant cette bonne pratique (quelle que soit la saison), les conducteurs (particuliers comme professionnels) peuvent contribuer à la prévention des accidents et à la sécurité de tous sur les routes.
Expérimenter une sieste-flash pour en mesurer les bénéfices
Durant cet été, la Fondation propose aux conducteurs d’expérimenter les bienfaits d’une courte sieste. Des espaces dédiés sont par exemple mis en place jusqu’à mi-août, les vendredis et samedis, sur des aires du réseau VINCI Autoroutes. Les conducteurs (dont de nombreux professionnels en congés avec leur famille) pourront y trouver des coussins géants pour se reposer, des kits d’endormissement (masque pour les yeux et bouchons pour les oreilles) et un podcast à télécharger pour se relaxer, puis s’étirer afin de retrouver un bon niveau d’éveil avant de reprendre la route.
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La somnolence sévère au volant, un risque répandu
Réalisée sous le pilotage du Professeur Pierre Philip, chef du service universitaire de médecine du sommeil du CHU de Bordeaux, l’étude en question s’appuie sur une enquête menée auprès de plus de 13 000 conducteurs abonnés télépéage.
Il en résulte que près d’un tiers des conducteurs ont connu au moins un épisode de somnolence sévère au volant au cours de l’année. Parmi eux, 40 % ont déclaré avoir eu un presqu’accident ou un accident lié à la somnolence. Ces accidents surviennent principalement sur autoroute (63 %) et lors de trajets de plus de 2 heures (57 %). Un timing faisant écho au slogan » toutes les deux heures, une pause s’impose » et aux équipements technologiques (ou aides à la conduite) développés par les constructeurs tels que les détecteurs de fatigue, qui indiquent au chauffeur de faire un « coffee break ».
L’étude révèle également que les hommes et les personnes âgées de 31 à 65 ans sont plus susceptibles de ressentir de la somnolence au volant. D’autre part, la mauvaise qualité et les troubles du sommeil, l’anxiété et la dépression sont des facteurs prédictifs des accidents ou presqu’accidents liés à la somnolence au volant.
Se reposer en priorité
Pour lutter contre la somnolence au volant, qui reste un problème majeur en termes de sécurité routière, la Fondation VINCI Autoroutes encourage donc clairement la « sieste-flash ». Les conducteurs ont besoin de se reposer pour être alors plus éveillés au moment de poursuivre leur trajet. S’arrêter régulièrement pour favoriser la détente et le repos est la clé ! Et même si la campagne a lieu au cours des vacances d’été et s’adresse majoritairement aux particuliers, ces bons réflexes (qui sauvent) s’imposent également aux professionnels de la route et des transports en activité, tout le reste de l’année !
