Il n’y a pas que les constructeurs automobiles qui amorcent et accélèrent leur passage à une mobilité toujours plus verte. Bien d’autres acteurs s’y emploient, à l’instar de Carglass. Ce spécialiste de la réparation et du remplacement de vitrage automobile dispose lui aussi d’une flotte et, avec l’appui d’Arval, a engagé son électrification.
Ce partenariat est très intéressant, ne serait-ce que sur le plan symbolique. Il montre comment les différents acteurs impliqués et concernés peuvent conjuguer leurs efforts, dans la poursuite du même objectif.
En réalité, nous ne sommes pas en train d’annoncer un nouveau paradigme. Au contraire, le verdissement est déjà bien engagé. Cela dit, il est intéressant de faire le point… et de mettre en avant les ambitions écologiques de Carglass.
Carglass : une référence pour la réparation du vitrage automobile
Tout le monde connaît le slogan entêtant de ce groupe français « Carglass répare, Carglass remplace ». Mais saviez-vous qu’il existait depuis 1986 ? Comme beaucoup d’autres, il a pris son essor au fil du temps et de la demande. Il est implanté dans plus de 40 pays à travers le monde et, selon les chiffres publiés par le site officiel, voit opérer approximativement 29 000 employés.
Rien qu’en France, les opérateurs Carglass sont environ 3 000. Cela demande la mobilisation d’une flotte dense et active. Un grand nombre de véhicules-ateliers sillonnent l’Hexagone tout au long de l’année, ainsi que des unités individuelles plus classiques. Pour une flotte totale composée d’environ 350 véhicules.
Des ambitions vertes sans compromis
Eu égard à l’intensité de ses activités, cette firme au large rayon d’action a dû déployer rapidement une stratégie écoresponsable. Et les décisionnaires n’ont pas voulu faire les choses à moitié pour les collaborateurs : d’ici la fin de l’année 2023, la flotte de véhicules-ateliers (conduits dans le cadre des interventions/déplacements) sera entièrement composée de « véhicules 100% électriques ».
Quatre ans plus tard, en 2027 donc, tous les autres véhicules personnels de Carglass se doteront d’une motorisation propre. En l’occurrence, les déclinaisons hybrides rechargeables peuvent faire partie du lot.
Ces perspectives supposent un large effort logistique. C’est pourquoi Arval a été désigné comme partenaire privilégié pour entrer dans une nouvelle ère, où les émissions carbone et la surexploitation des ressources n’ont plus droit de cité. Présentons cette structure en quelques mots.
Arval : qu’est-ce que c’est ?
Arval a démarré son activité quelques années seulement après Carglass, en 1989. Elle a pour spécialité la location multimarque de véhicules d’entreprise, adaptés aux multiples activités professionnelles. Elle étend ses prestations à un large éventail de dispositifs collectifs, notamment dans le domaine de l’autopartage ou du covoiturage.
Ce background lui a permis d’acquérir une connaissance approfondie des différents véhicules utilitaires et véhicules business… avec la faculté de repérer les solutions les plus adaptées, les moyens de transport les plus à même de répondre aux attentes des différentes compagnies sollicitant son aide. Et puisqu’il est parfois précieux de donner la parole à l’intéressé, citons l’une de ses affirmations : « Offrir à tous ses clients des solutions flexibles pour rendre leur trajets plus fluides et plus responsables est la promesse de marque d’Arval ». Marque qui à la fin décembre 2022, pour vous donner un ordre d’idée, louait 345 557 véhicules.
Comme vous pouvez le constater, Carglass n’a pas choisi son référent au hasard lorsqu’il s’est agi d’amorcer l’électrification de sa flotte. D’autant qu’Arval a, elle aussi, mis en place son propre plan d’action pour la protection de l’environnement. Nom de code : « Arval Beyond ».
Arval Beyond : une échéance très proche, des intentions très claires
Chez Arval, il est question d’atteindre en France d’ici 2025, les 150 000 véhicules électrifiés pour l’ensemble de sa flotte. Une autre cible est visée : une diminution des émissions de CO2 à hauteur de 35%.
À la clé ? L’écoresponsabilité, tout d’abord. Mais aussi une réponse indispensable aux nouvelles réglementations. En effet, comme l’a rappelé Arval à l’occasion d’un récent communiqué : « les entreprises disposant d’une flotte de plus de 100 véhicules doivent renouveler 10% de leur flotte en véhicules à faibles émissions depuis le 1er janvier 2022 et 20 % à compter du 1er janvier 2024 ». Il y a aussi, nous rappelle-t-on, la fameuse problématique des ZFE (zones à faibles émissions), les taxes appliquées aux engins trop polluants…
En somme, il va devenir de plus en plus difficile de traverser la France sans une flotte adaptée aux objectifs du développement durable.
Arval imagine des solutions « clé en main », tenant compte des impératifs propres à chaque groupe, entreprise ou collectivité desservis. Voyons justement ce qu’il en est du côté de Carglass.
Carglass : un verdissement exponentiel
Les « scores » de Carglass en termes de transition énergétique s’avèrent, à l’heure actuelle, davantage en faveur de la motorisation essence/diesel. Selon les chiffres communiqués, les 240 véhicules utilitaires en location longue durée (LLD) chez Arval fonctionnant au diesel couvrent 96% de l’ensemble, contre 4% de variantes électriques. Du côté des véhicules personnels : « 46% en diesel, 27% en essence et 27% en motorisation hybrides et hybrides rechargeables ».
La tendance devrait s’inverser, comme on l’a mentionné un peu plus tôt, avec un verdissement total des véhicules-ateliers d’ici décembre 2023.
Arval accompagne ces illustres réparateurs de vitrage automobile dans ce virage. En 2022 déjà, ils ont pu compter sur une commande de « 328 véhicules utilitaires 100% électriques » tandis que pour les véhicules personnels « la motorisation diesel, disparait totalement pour laisser place à des commandes 10% électrique, 10% éthanol et électrique et 80% hybride (dont 20% en non rechargeable) ».
Quoi qu’il en soit, il ne faut pas perdre de vue les contraintes économiques. À ce propos, Mourad Fellah, le Responsable du Parc automobile de Carglass, a déclaré tout mettre en œuvre « pour avoir un impact minimum sur l’environnement, tout en optimisant le coût de détention de notre flotte ». Le « vert » et la rationalisation du budget semblent donc compatibles !
Cette situation montre, encore une fois, comment de grandes sociétés peuvent se rencontrer pour viser et atteindre les objectifs écologiques. Le « tout électrique » n’est pas encore pour demain. Mais dès aujourd’hui, des efforts concrets sont menés. Ainsi, les groupes influents prennent des décisions porteuses. Celles qui renforcent la représentation et la « banalisation », au sens neutre du terme, des solutions écoresponsables. Alors, les fameux intervenants des spots publicitaires de Carglass sont-ils prêts pour cette toute nouvelle motorisation « verte » ?