Connaissez-vous la Nissan Skills Foundation ? Quand nous avons pris connaissance du communiqué de presse récemment mis en ligne à ce propos, il nous a paru évident d’y consacrer quelques lignes.
En effet, dans l’univers des véhicules utilitaires et de l’industrie automobile en général, il n’est pas uniquement question d’options, de carrosseries, de performances, de statistiques… mais aussi de talents ! Et de valeurs humaines, donc.
Soucieux de perpétuer la tradition, de poursuivre son aventure dans les décennies à venir, la firme a justement mis au point cette fondation orientée sur la formation ou plus exactement l’inspiration des jeunes. Alors, qu’est-ce que ce dispositif apporte aux nouvelles générations, comme à toutes les autres ?
Une épopée pédagogique initiée en 2013
En réalité, cela fait déjà dix ans que Nissan a mis sur pieds cette structure. Dès le départ, il s’est agi de conférer une véritable dimension ludique au processus d’apprentissage.
Pour aller à la rencontre des enfants, la fondation organise régulièrement des rendez-vous au sein des établissements scolaires. Et il n’est pas question de prendre ces chères têtes blondes pour des imbéciles. Des sujets aussi pointus que l’ingénierie et la fabrication de véhicules sont au menu.
C’est l’approche qui détone par rapport aux formations pour adultes. Au cours de ces ateliers, pas de graphiques compliqués ou de schémas surchargés. Les participants sont notamment invités à manipuler des LEGO dans la lignée d’un art cultivé au japon (bien que ces fameux jouets de construction, eux, soient danois). Cet art se nomme le « Monozukuri », ou l’art de fabriquer des objets.
De cette manière, Nissan entend éveiller le potentiel créatif des néophytes. Bien sûr, parmi tout un groupe, il n’y aura pas que des futurs concepteurs automobiles. Pour autant, l’initiative permet de faire germer, chez certaines/certains, le goût de l’assemblage, de la construction…de la création, plus largement.
Une mini-chaîne de production pour faire naître l’ambition
Demandez à une classe de primaire la liste de tous les métiers relatifs à l’industrie automobile (VP et VU), minces sont les chances pour que tous soient relevés ! Par ces dispositifs, la firme japonaise entend justement sensibiliser les plus jeunes à l’étendue des possibilités. Constructeur oblige, l’accent est (selon les interventions) mis sur la production, avec l’installation de mini-chaînes de production.
Ce type d’événements instructifs et interactifs s’est d’abord développé au Japon, donc, la « terre d’origine » de la Marque. Puis il a été « exporté » ; notamment à Sunderland, en Angleterre. En une décennie, ce sont plus de 80 000 enfants ou adolescents qui ont pu profiter de cette introduction aux métiers de la mobilité.
Une fondation permettant d’assurer la relève
Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation qui ont été agencées ces dernières années, tous les postes liés aux moyens de transport restent encore fortement « masculins » dans l’esprit populaire. Afin d’engager une évolution des mentalités, et pour qu’elle se dessine naturellement, la Nissan Skills Foundation a conceptualisé le programme GIMME, autrement dit « Girls in Manufacturing, Monozukuri and Engineering ».
Il n’est plus seulement question de pièces à assembler et de modèles à conceptualiser : ce sont tous les pans de l’insertion professionnelle qui sont pris en compte.
Les porte-paroles de Nissan racontent, à ce sujet, que Claire Pickering et Lois Heywood sont deux anciennes bénéficiaires de la Fondation « qui poursuivent aujourd’hui des carrières réussies au sein de Nissan ».
La première a pu bénéficier des conseils prodigués dans son école, où elle a vu son intérêt envers les métiers de l’automobile germer. Piquée de curiosité, elle s’est tournée vers le dispositif GIMME. La seconde (que vous pouvez découvrir dans la vidéo ci-dessous) a assisté plus jeune à l’événement « Monozukuri Caravan ». Cet atelier fait partie des happenings organisés par la fondation dans le cadre des visites scolaires.
Alors certes, quelques exemples ne font pas une généralité. Toutefois, il est intéressant de constater que des élèves prennent ce genre d’interventions au sérieux, et qu’ils en profitent pour envisager leur carrière professionnelle.
Un volet écologique, aussi !
Si la Nissan Skills Foundation a été mise en avant récemment, c’est aussi pour parler de ses ambitions écologiques. Toujours dans une optique éducative, il va très rapidement être question d’informer, de renseigner, de divertir les plus jeunes en orientant le contenu et les ateliers sur la thématique du développement durable. A travers le questionnement sur le zéro émission ou encore la place que la batterie et les piles de combustible hydrogène occuperont dans nos quotidiens… plus vite qu’on ne le pense. Si ce n’est pas déjà le cas (retrouvez par exemple notre essai du fourgon Nissan Townstar EV) !
Nissan évoque une véritable « mission environnementale », celle qui va occuper sérieusement tous les décisionnaires, les ingénieurs, les commerciaux du constructeur dans les années à venir. Des modules de formation ont déjà été élaborés dans cet esprit donc. L’un d’eux, destiné aux enfants de 6 à 11 ans, se révèle d’ores et déjà dans les starting-blocks. S’en suivra une déclinaison « pour ados » sans doute plus poussée et articulée autour de solutions pratiques.
Penser l’avenir dès le présent : la Fondation comme socle du progrès chez Nissan
Là où les formations semblent occuper une petite partie des préoccupations chez certaines marques… elles jouent un rôle fondamental chez Nissan. Il y a vraiment l’idée d’assurer un « roulement », un héritage que ce soit sur le plan technique ou en termes de valeurs.
Les ateliers GIMME réservés aux filles, les accueils répartis entre plusieurs tranches d’âges… toutes ces idées montrent que le groupe veut s’adresser au plus grand nombre, tout en considérant les défis majeurs que notre société doit relever.
Espérons que chaque LEGO posé contribue à la conception d’une voiture et surtout d’un véhicule utilitaire électrique solide, propre, se dirigeant vers un futur serein ! Car dans ce monde plein d’incertitudes, on a bien le droit à une touche d’optimisme, non ?