Un pas de plus vers le tout électrique pour Deutsche Post DHL Group, avec 2000 Ford E-Transit !

Chez My Utilitaire, nous avons souvent l’occasion d’évoquer les démarches d’électrification entreprises par les grandes marques, les collectivités et les groupes de tous horizons. En ce début des années 2020, le remplacement des moteurs thermiques par un système de batteries est non seulement synonyme de modernité, mais aussi un signe d’engagement. C’est la « preuve », si l’on peut dire, que les acteurs des secteurs privés et publics ont pris conscience des enjeux écologiques et qu’ils s’inscrivent dans la poursuite des objectifs verts. Cette transition profite donc au Ford E-Transit.

En l’occurrence, c’est d’un partenariat précis entre le groupe « Deutsche Post DHL » et la célèbre marque automobile Ford dont nous aimerions vous dire quelques mots. Dès qu’un contrat concerne le système postal, il a forcément un impact particulier. Le nombre de déplacements induit par le transport des colis est extrêmement conséquent. On peut donc parler d’une étape décisive pour l’entreprise allemande.

Deutsche Post DHL Group : une structure importante dans l’univers de la logistique

Deutsche Post DHL Group est le résultat d’une émancipation. Avant sa fondation en 1989, il s’agit d’une entité absolument étatique, rattachée à l’État allemand. Elle a ensuite pris son indépendance, petit à petit, jusqu’à devenir la Deutsche Post DHL Group en 2015.

Bien que son nom fasse directement référence à l’Allemagne, la distribution du courrier est assurée en Europe et à travers les autres continents – selon des volumes plus ou moins conséquents, évidemment. Il s’agit d’un groupe fort, qui à titre d’exemple comptait 547 459 employés lors du recensement de 2018 selon les chiffres officiels.

Avec la récente crise du COVID19, les services de livraisons ont connu un essor sans précédent, partout dans le monde. Cela produit forcément une accélération et une densification du trafic. Face à tous les défis induits, on comprend que les entreprises cherchent un compromis. Un compromis entre le dynamisme de leur activité économique, donc, et l’impact potentiel sur l’environnement, compromis que DHL semble avoir trouvé avec le Ford E-Transit

Malgré une logistique fine et un souci d’optimisation indispensables dans ce milieu, les distributions de commandes supposent toujours de longs et nombreux trajets. L’électrification devrait donc permettre, selon la logique et la politique des dirigeants, de se maintenir dans une mouvance de décarbonation tout en continuant à satisfaire la clientèle.

Le saviez-vous ?

Les véhicules destinés au transport des colis, ceux qui doivent assurer des courses allant du centre de distribution aux destinataires, sont considérés comme « ceux du dernier kilomètre » dans le jargon. Statistiquement, les acteurs œuvrant pour ce milieu ont un train d’avance sur les autres. C’est sans doute proportionnel à la grande fréquence des allers-retours effectués quotidiennement. L’urgence apparaît plus rapidement dans ces circonstances.

Le fourgon électrique Ford E-Transit, heureux élu de la transition

Il a évidemment fallu désigner un véhicule utilitaire « vert » pour prendre le relai. Et il s’agira du Ford E-Transit, qu’on devrait voir rouler à partir du dernier trimestre 2023 sur les routes sillonnées par le groupe postal allemand. Nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer ce modèle chez My Utilitaire : son confort, sa polyvalence et son autonomie (317 km selon les indications de la marque) en font l’un des fourgons les plus pratiques, quand une utilisation soutenue s’avère nécessaire. Il est question de varier les commandes, en fonction des dimensions voulues ; ce que Ford permet, puisque plusieurs déclinaisons sont à disposition.

Un protocole qui s’inscrit dans une démarche globale d’électrification avec le Ford E-Transit

Évidemment, la compagnie allemande ne compte pas s’en arrêter là. Comme toujours, il s’agit d’une étape, qui s’inscrit dans un projet plus général d’électrification. Deutsche Post DHL Group a aussi son plan à horizon 2030 : d’ici là, la flotte totale du géant postal devrait en effet être composée à 60% de véhicules 100% équipés de batteries.

Quant au partenariat entre les deux acteurs, il est aussi voué à se maintenir et à se développer. La conjugaison de leurs compétences doit contribuer à une décarbonation progressive mais résolue. Cela passe également par l’installation de solutions toujours plus efficaces en termes de recharge ; Ford envisage de mettre à disposition des professionnels les bornes nécessaires pour recharger ces Ford E-Transit.

Tout cela montre à quel point le passage au « tout électrique » se précise. Il ne faut pas s’attendre à des remplacements immédiats et absolus, mais les coopérations entre les firmes du monde entier se multiplient pour paver le chemin vers le 0% d’émission de gaz à effet de serre. Une chose est certaine : les gestionnaires de flottes doivent anticiper ce virage pour bien le négocier.