Qualité de l’air et mobilité : quand l’Agence de la transition écologique revient sur une notion essentielle

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Dans un récent communiqué, l’Agence de la transition écologique est revenue sur un aspect important dans tous les domaines évidemment, mais aussi dans celui des transports et de la mobilité : la qualité de l’air. À l’heure où les transmutations sont nombreuses chez les constructeurs, les distributeurs et les conducteurs, et dans le sillon du plan « France 2030 », les porte-paroles de l’organisme ont fait le point sur les enjeux.

Nous n’allons pas reprendre chaque explication et chaque donnée mise en avant par l’agence, mais quelques points sont importants à mettre en exergue. Bien qu’elle paraisse très pointue, la question de l’air se retrouve en réalité liée à un large éventail de débats.

Les véhicules, cette source de pollution majeure

On ne vous apprendra rien en l’affirmant, mais il est impossible d’aborder notre sujet sans le rappeler : le trafic, plus exactement l’utilisation des véhicules polluants, a un impact négatif sur la qualité de l’air. Et les effets sur la population sont insidieux : la menace, incolore, ne provoque jamais de réaction directe – ou alors quelques quintes de toux symptomatiques.

C’est sur le moyen et le long terme que la nocivité des fumées, des résidus, des particules se fait ressentir sur le corps humain. Celles et ceux qui résident en métropole, qui logent au cœur de l’activité urbaine sont statistiquement, pour ne pas dire logiquement surexposés à cette pollution.

Malgré leur doux nom, les « particules fines » ont un effet dévastateur en termes de santé publique. Selon les auteurs du communiqué, qui eux-mêmes citent les études menées par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), on dénombre environ 40 000 décès par an liés à l’effet de ces agressions invisibles.

Réduire la pollution causée par les véhicules : un défi essentiel à relever

Bien sûr, ces chiffres inquiétants sont connus des gouvernements. Les mesures prises pour encourager la mobilité électrique depuis plusieurs années – particulièrement intensifiée en ce début de la décennie 2020 – n’ont pas uniquement une vocation écologique au sens strict du terme. Certes, le dérèglement climatique est dans le viseur des autorités. Mais il est également question d’assainir l’air que nous respirons, justement.

Tout au long de l’année, des mesures sont prises aux quatre coins de la France pour évaluer la dangerosité de notre environnement.

Il faut dire que la problématique occupe les instances dirigeantes et administratives depuis 1996 au moins – lorsqu’une loi sur l’air a été promulguée. L’information peut faire sourire, mais ce texte garantit à tout le monde… le droit de respirer un air ne présentant pas de risque pour la santé.

En pratique, l’on ne peut pas dire que cette loi soit vraiment respectée. Mais il serait également injuste de dénoncer un immobilisme. Au-delà de la mobilité, c’est aussi au niveau des systèmes de chauffage, par exemple, que des transformations se sont engagées. Les dispositifs polluants, rapidement encrassés et dégageant des particules nocives laissent progressivement la place à des appareils plus sains ; la pompe à chaleur en vedette.

L’ADEME ou Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie : un acteur phare pour la dépollution de l’air

Il serait faux de considérer 1996 comme offrant les premiers signes de responsabilisation concernant l’écologie, évidemment ; la loi de 1996 est simplement symbolique concernant la problématique qui nous intéresse ici.

Car c’est en 1991 que remonte la fondation de l’ADEME, ou Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Cette dernière joue un rôle important dans la mise en place et en application de certaines mesures ayant trait au progrès écologique.

En ce qui concerne la respirabilité de l’air, et dans le cadre de la mobilité, il est question :

  • De favoriser les comportements entraînant une réduction des émissions : le co-voiturage, l’utilisation du vélo ou d’un autre véhicule de mobilité douce…
  • De coordonner logistiquement les actions menées par les différents acteurs économiques, que ce soit « en vrai » ou sur Internet.
  • De repenser certains réflexes ou certaines habitudes, en revoyant par exemple la quantité de trajets effectuée chaque jour au sein d’une compagnie, le type de véhicule mobilisé pour une course…

Il est à noter que même si nous axons nos explications sur la circulation, la qualité de l’air à l’intérieur joue également un rôle important… pour ne pas dire encore plus important, puisque la concentration des particules et autres éléments polluants s’avère d’autant plus grande dans un espace confiné.

Un large éventail de dispositifs

Pour en revenir à ce qui se joue sur les routes, et par rapport aux solutions concrètement mises en place, on peut mentionner « l’eXtrême Défi ». Dans un esprit collaboratif, ce projet consiste à construire « la mobilité de demain » ; l’ADEME coordonne la rencontre des constructeurs, des ingénieurs, parfois des simples curieux souhaitant participer à une modernisation saine et verte des engins conduits au quotidien : voitures, camionnettes, camions, motos…

Le travail est en réalité titanesque, et cette affirmation est valable bien au-delà du Défi : l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie mène aussi une campagne d’archivage, de récolte des informations, le tout rythmé par de nombreux audits et études.

Il n’est donc pas question d’une approche mécanique, mais bien d’une réflexion doublée d’agissements concrets à plusieurs niveaux, supposant une perpétuelle redéfinition des modalités.

On pense notamment au rôle que cet organisme joue dans l’installation des bornes de recharge électriques, à travers son « Soutien au déploiement de stations de recharge pour les véhicules électriques ».

Il est même question d’intervenir auprès des particuliers pour accélérer et faciliter leur accès aux aides financières (crédit d’impôts, primes énergétiques…) dans le cadre de la transition.

La dépollution de l’air : une stratégie sur le court, moyen et long terme

Tout cela, directement ou indirectement, participe d’une réduction de la pollution dans l’air. Mais il y a encore un long chemin à parcourir.

Au-delà des actions entreprises par certaines entités comme l’ADEME, c’est tout une dynamique de responsabilisation et d’adaptation qui doit pouvoir s’observer aux quatre coins de notre pays. L’incitation doit être suivie par l’action pour que les projets d’assainissement portent vraiment leurs fruits.

Une chose est certaine : celles et ceux qui cherchent des solutions, qui veulent être guidé(e)s dans leur « dépollution », que ce soit sur le plan privé ou public, que ce soit « à la maison » ou en entreprise, sauront trouver des interlocuteurs. L’ADEME fait partie de ces organismes de coordination essentiels – c’est une véritable plaque tournante dans l’édification d’un monde plus propre, que ce soit en ville ou à la campagne.

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