La décennie 2020 regorge de nouveautés et de perspectives concernant les véhicules électriques. Parmi les modèles en vedette, il y a le Ford E-Transit, dont nous avons déjà eu le plaisir de vous parler plusieurs fois. Dans le contexte qui nous intéresse aujourd’hui, il se retrouve au cœur d’un dispositif original et totalement en phase avec les préoccupations modernes.
L’idée est aussi simple qu’innovante : mettre en valeur et à profit les vertus écoresponsables d’un véhicule 100% électrique… sur le tournage d’un film ! Cela implique une collaboration entre deux grands pontes dans leur domaine : Bonne Pioche d’une part et Ford d’autre part.
Comme souvent, la dimension pratique (l’utilisation du VU, donc) se conjugue avec la visée promotionnelle. Dans tous les sens du terme. Une publicité est faite au Ford E-Transit, mais aussi, au-delà, aux réflexes écoresponsables. Aux habitudes de consommation en phase avec les objectifs du développement durable.
Revenons sur cette aventure au confluent du 7ème art, de la mobilité et de la transition énergétique !
Bonne Pioche : un partenaire tout indiqué pour Ford
Entre documentaires télévisés et longs métrages pour le cinéma, la filmographie des œuvres réalisées sous la houlette de la société française Bonne Pioche fait la part belle aux explorations, à la nature, aux mystères du vivant. Le ton était donné dès 2005, avec le très célèbre « La marche de l’Empereur » par Luc Jacquet.
Il y a, dans la ligne éditoriale de cette compagnie, une philosophie particulière. Il n’est pas nécessairement question de tutoyer le sommet du box-office. C’est un cinéma plus intimiste, plus « vrai » qui se trouve privilégié. En outre, la protection de l’environnement apparaît comme une véritable ligne directrice, au fil des sorties.
En somme, l’image offre un magnifique levier de diffusion pour sensibiliser sans chercher à imposer un message. Les métrages donnent autant d’opportunités de rappeler les beautés de la nature au bon souvenir du public, à cette époque où elles sont sinon ignorées, du moins déconsidérées.
Étant donné l’esprit dominant, celui qui accompagne une grande partie des œuvres Bonne Pioche, le plateau de tournage alloué à l’un de leurs récents films semblait donc le meilleur endroit pour mettre en valeur la mobilité verte.
Ce n’est pas tout : le réalisateur aux commandes n’est autre que Nicolas Vannier, un explorateur et écrivain français qui consacre sa vie aux questions écologiques ; avec une emphase sur les écosystèmes.
Quand le cinéma a aussi son plan d’action vert
Avoir à cœur le sort et la sauvegarde de la nature revient aussi à anticiper et prévenir les dangers qu’elle court. La transition énergétique joue un rôle primordial à cet égard ; voilà pourquoi Bonne Pioche et Nicolas Vannier, via le partenariat avec Ford, ambitionnent un tournage écoresponsable.
Cette initiative s’inscrit dans le sillon d’une feuille de route « Action ». Cette dernière a été conceptualisée par le Centre National du Cinéma et de l’image animée. Elle tend à adresser les (éventuels) problèmes écologiques qui se posent durant la réalisation d’un film. Il ne s’agit pas d’une entité policée ; le CNC a davantage pour vocation d’accompagner, de guider les acteurs concernés dans la transformation et la redéfinition de leurs approches.
À la clé ? Un engagement positif pour la planète, évidemment. En filigrane, l’idée de marquer la différence par rapport à la « concurrence » et de placer le 7ème art français en pôle-position quand il s’agit de faire rêver par l’image… sans pollution et sans gaspillage !
Pour minimiser l’empreinte carbone du processus créatif pendant le tournage du prochain Vannier, un précieux allié logistique a donc été retenu : le Ford E-Transit.
Une mise en boîte optimale grâce à l’E-Transit de Ford
Chez Bonne Pioche, le grand fourgon 100% électrique de Ford a été accueilli dans un bel enthousiasme. Le Directeur de la compagnie, Pascal Guerrin, a décrit l’E-Transit comme étant « une solution idéale qui nous permet d’allier nos ambitions artistiques tout en préservant notre environnement ».
Certains pourraient se demander pourquoi, finalement, ce genre de démarche n’a pas été entreprise plus tôt. En réalité, il a fallu du temps, de la recherche, de l’expérimentation pour que les véhicules électriques se montrent vraiment à la hauteur des modèles classiques.
L’essor de la technologie automobile, qui fait d’ailleurs montre d’une certaine fulgurance depuis la fin des années 2010, a changé la donne. Les craintes liées à l’autonomie, notamment, sont amoindries. Le Ford E-Transit, justement, brave jusqu’à 317 kilomètres de route avant que passer par la case « recharge » ne se révèle nécessaire.
Les opérateurs peuvent aussi compter sur un espace de stockage suffisant (voire très intéressant) à l’arrière du VU. La charge utile équivaut en outre à 1600kg.
L’équipe consacrée à la décoration a pu profiter de ces atouts sur 2500 km, selon des estimations réalisées en interne. En prime, la « puissance de charge peut alimenter en électricité des équipements de production ». Le genre de plus-values qui se remarque particulièrement en application, sur le terrain.
La transition écologique : un défi commun
Même si le 7ème art offre une part de rêve au sein de notre cohue quotidienne, les processus de production sont bel et bien ancrés dans le monde réel ! Cela implique une prise de conscience écologique. Du côté de Bonne Pioche, le pas a déjà été franchi.
Ce partenariat avec Ford, pour reprendre les termes employés dans le communiqué de la firme, « représente une étape significative vers une industrie cinématographique plus durable et respectueuse de l’environnement ». La question de l’exemplarité n’est jamais très loin, et c’est d’ailleurs pour ça que cette collaboration est relayée. D’autres sociétés de production vont pouvoir s’inspirer de cette approche.
Cette perspective est d’autant plus crédible que dans cette situation, l’essai s’est révélé concluant. L’utilisation du Ford E-Transit n’a pas nui à la bonne marche du projet. Au contraire, il a fait profiter les membres du staff de ses fonctions innovantes, que ce soit sur le plan pratique ou technologique. Une belle preuve de compatibilité entre les enjeux écologiques… et le désir de continuer à divertir, informer, amuser le public !
