La technologie ne cesse d’évoluer – y compris dans le domaine de l’automobile. Parfois, cela implique la coopération de certains acteurs rattachés à des domaines différents, mais poursuivant des buts communs.
En l’occurrence, Bosch ne construit et ne distribue pas de véhicules, certes. Mais son projet FresH2 pourrait bien marquer une étape décisive dans l’univers de la mobilité. Et particulièrement en ce qui concerne la transition énergétique.
Vous souhaitez en savoir plus sur cette nouvelle solution ? Voici quelques éclaircissements !
Les groupes frigorifiques en ligne de mire
Certains véhicules utilitaires ou camions semi-remorques sont destinés, comme vous le savez, au transport de marchandises, de denrées ou produits périssables. Ils sont donc équipés de groupes frigorifiques, pour éviter une interruption dans la chaîne du froid. Parmi les industries directement concernées, on peut citer les secteurs agroalimentaires et pharmaceutiques.
Forcément, pour alimenter ces dispositifs, une source d’énergie est requise. Bosch travaille précisément sur une transition éco responsable à cet égard.
Plus précisément, ils misent sur une pile à combustible, dont l’alimentation provient de l’hydrogène. Cette solution est présentée comme discrète et efficace. Elle répond aux exigences de la transition énergétique et, par là-même, du développement durable… sans nuire au confort des trajets– y compris sur le plan sonore.
Ajoutons un point important : ce qui diffère sensiblement par rapport aux installations antérieures, c’est la manière dont la pile et le dispositif frigorifique se complètent. La transmission de l’énergie est directe.
Des partenaires de qualité pour mener le projet à bien
Rien ne doit être laissé au hasard quand la sécurité et la santé sont en jeu. En l’occurrence, par exemple, il faut garantir l’efficacité des structures frigorifiques pour que les aliments restent parfaitement conservés.
Ainsi, Bosch s’est entouré d’une équipe solide afin de concrétiser son projet.
- Carrier Transicold compte parmi les leaders du transport des denrées frigorifiées. Cette entreprise apparaît comme la « co-fondatrice » de l’initiative.
- Le carrossier Lamberet apporte également sa contribution. Il sert de référent pour tous les aspects touchant à l’automobile.
Grâce à cette diversité des protagonistes, des tests ont rapidement pu être organisés « sur le terrain ». Rien n’a été laissé au hasard au moment de contrôler l’efficacité et la sûreté de cette avancée technologique.
L’idée est bien entendu de faire évoluer les systèmes d’alimentation des groupes frigorifiques… à grande échelle. Les porte-paroles de Bosch décrivent volontiers l’utilisation des piles à combustible alimentées par hydrogène, comme représentant « le carburant du futur ».
Un futur plus propre, donc, qui consiste à exploiter une énergie renouvelable.
Le dispositif FresH2 : un système discret pour le transport réfrigéré
Qu’en est-il maintenant sur le plan technique ?
Les compétences de Lamberet ont permis de trouver une solution ergonomique pour l’intégration des composants. Le dispositif se trouve donc dans l’empattement, et ne prend qu’une place modérée. Tout cela permet de préserver la pleine fonctionnalité du véhicule et de sa chambre froide.
Et les usagers n’ont pas à s’inquiéter : le système d’alimentation est prévu pour fonctionner sans intervention particulière ; sauf en cas de panne ou si une révision est requise, évidemment.
Il ressort quoi qu’il en soit du communiqué de presse les intentions suivantes :
- Le côté pratique et fonctionnel des semi-remorques équipées par la fameuse pile à combustible n’est pas sacrifié. Tout ce qui concerne la hauteur, le confort d’utilisation ou encore l’espace disponible est maintenu.
- Il est question de pouvoir équiper les nouveaux modèles au même titre que les anciens.
- Cette « aventure » écologique mobilise encore aujourd’hui de nombreux acteurs, que ce soit pour l’optimisation du dispositif ou l’effort de promotion/distribution engagé.
Manifestement, nous voilà face à une initiative soignée, tout à fait en adéquation avec les perspectives de la transition écologique. Bosch et ses partenaires montrent, par là-même, que l’électrification du moteur ne constitue pas la seule voie d’accès à une technologie automobile plus « propre ». C’est l’ensemble des appareils, des pièces d’équipement qui doivent faire l’objet d’une réflexion – pour autant qu’ils soient énergivores, du moins.
Au sein de cette dynamique, le recours à l’hydrogène intéresse de plus en plus d’investisseurs. Il apparaît comme un carburant « moderne », dans le sens écoresponsable du terme. Bosch l’a bien compris, et puisque les premiers tests se sont avérés concluants, il devrait continuer dans cette direction. Nous leur souhaitons un plein succès !