Flynt présentait fin avril son premier véhicule utilitaire léger (VUL) 100 % électrique, une solution innovante pensée pour les flottes européennes modernes. Mais son futur lancement ne s’arrête pas là : il incarne le début d’un modèle économique entièrement réinventé, parfaitement adapté à l’ère électrique.
Une approche inédite et un partenariat avec la Chine
Contrairement aux constructeurs traditionnels, Flynt – opérant en tant qu’OEM, autrement dit Fabricant d’Equipement d’Origine, basé aux Pays-Bas – ne possède pas d’usines ou d’infrastructures de fabrication. L’entreprise se concentre sur trois éléments clés : l’expertise produit, l’expérience client et le développement d’un écosystème de vente et de service résolument innovant à travers l’Europe. Cela lui permettant de gagner en agilité et en efficacité.
« Nous ne sommes pas un constructeur automobile au sens traditionnel du terme », a déclaré le Dr Daniel Kirchert, fondateur de Flynt. « Nous avons bâti un modèle plus intelligent et plus flexible, qui place les besoins des clients au premier plan. ». De quoi réussir à proposer des fourgons électriques plus rapidement et à moindre coût en comparaison aux autres acteurs du marché.
Pour assurer la recherche, le développement et la production de ce premier VUL électrique, Flynt a noué des partenariats stratégiques avec des acteurs industriels reconnus. L’entreprise collabore en particulier avec MiracoMotor, une start-up dédiée aux véhicules utilitaires légers électriques, soutenue par le groupe GAC, un leader chinois du secteur.
Pourquoi un partenariat avec un leader chinois ? La Chine ne se contente pas d’être un pôle industriel. Elle s’impose comme un acteur clé dans le domaine des véhicules électriques, grâce à un leadership en matière de coûts, une vitesse de R&D inégalée, une qualité produit et une architecture numérique avancée.
Un véhicule utilitaire conçu pour l’Europe
Concrètement, Flynt fusionne les technologies avancées de ses partenaires chinois avec une connaissance approfondie des besoins européens. Le résultat ? Un VUL électrique évolutif et haute performance capable de répondre aux défis de la logistique moderne.
Voulu pour les opérations urbaines et celles du dernier kilomètre, le premier VUL électrique de FLYNT promet une autonomie allant jusqu’à 500 km (gain de 30 à 80% en 20 min), une capacité de chargement et une charge utile impressionnantes (respectivement jusqu’à 16,5m3 et jusqu’à 1630 kg), ainsi qu’une expérience de conduite optimisée. A bord, rien n’a été laissé au hasard : connectivité et sécurité sont au programme avec écran de 12,8 pouces, connexion sans fil et nombreuses aides à la conduite…
Flynt croit fermement que les meilleurs produits sont façonnés par leurs propres utilisateurs. Pendant 18 mois, l’entreprise a échangé avec des exploitants de flottes et des conducteurs européens pour comprendre les véritables besoins des utilisateurs. « Être proche du client n’est pas seulement une stratégie pour nous, c’est notre identité », témoigne Laura Peschke, cofondatrice.
Une feuille de route stratégique pour 2026
Flynt avance donc rapidement vers la réalisation de ses ambitions. Après la présentation de prototypes en cette année 2025, l’entreprise planifie un lancement officiel sur le marché européen à partir de 2026. Des accords de distribution sont déjà en cours pour assurer un réseau solide dès le premier jour.
Flynt vise à proposer non seulement des véhicules, mais une solution globale à 360°, incluant des offres d’énergie propre, afin d’aider les parcs VU à décarboner efficacement et de manière rentable. C’est donc un tournant décisif pour la transition vers des flottes commerciales zéro émission que propose ici Flynt.