Essai Citroën Jumpy : L’allié pro qui soigne le confort

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Notre essai du Citroën Jumpy dans sa version XL animée par le moteur BlueHDi 145 ch associé à la boîte automatique à huit rapports, le Citroën Jumpy s’avère un bon compagnon de route pour qui recherche un volume de chargement généreux et un équipement à la page. Notre essai.

Lancé en 1995, le Jumpy a connu plusieurs générations aux architectures variées. La troisième, née en 2016 sur la base EMP2, a marqué un tournant avec son comportement plus proche d’un véhicule particulier et sa cabine pensée pour le quotidien des pros. Restylé fin 2023, il adopte la nouvelle signature visuelle Citroën, plutôt originale et moins “utilitaire”, d’autant qu’elle adopte de nouveaux projecteurs à LED du plus bel effet. 

Du côté des dimensions, notre version XL affiche une longueur totale de 5,31 m, ce qui rend la recherche de places de stationnement en agglomération assez compliquée. Néanmoins, avec sa hauteur de 1,90 m, il est capable de s’aventurer dans certains parkings souterrains. Si vous recherchez néanmoins un modèle plus polyvalent en ville, il est possible de s’orienter vers le châssis Standard (4, 96 m de long), voire Compact (4, 610 m de long), il est vrai sensiblement moins logeable.

Le Jumpy est aussi disponible dans une version Type-H pack que Citroën a développé.

Dans la moyenne haute du segment 

La version XL, offre jusqu’à 6,6 m³ de volume utile et une charge utile maximale de 1490 kg selon la motorisation choisie, c’est toutefois moins que le Jumpy Standard qui s’enorgueillit d’une charge utile pouvant aller jusqu’à 1533 kg. Généreux pour les professionnels, le Jumpy affiche une hauteur utile de 1,397 m plutôt bien située face aux concurrents. 

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La concurrence justement, parlons-en. Le Jumpy XL se place juste derrière le Renault Trafic L2H1 (6,7 m³) et le Ford Transit Custom L2 (6,8 m³), mais devant le Volkswagen Transporter (6,0 m³). 

En pratique, le Citroën Jumpy XL peut charger jusqu’à 3 euro palettes et dispose d’une ouverture latérale très bien pensée qui se manie sans effort. 

Un diesel polyvalent mais sonore

Force est de constater que Citroën a vu les choses en grand en matière de motorisations. Pas moins de deux offres électriques (batteries de 50 kWh ou 75 kWh) et trois diesel (BlueHDi de 120, 145 ou 180 ch), alors qu’un tout nouveau 2.2 BlueHDi 150 EAT8 pointe le bout de son capot et qui fera l’objet d’un prochain essai. 

En attendant, nous avons jeté notre dévolu sur le 2.0 Hdi de 145 ch, une vieille connaissance associée à la boîte automatique à 8 rapports. Sur le papier, cette combinaison est la mieux adaptée aux professionnels qui effectuent de longs trajets avec une charge conséquente. Très généreuse, sa valeur de couple (370 Nm à 2 000 tr/min) lui octroie des accélérations (0 à 100 km/h en 10,4 s) et surtout des relances très énergiques. Mais il n’est pas exempt de défauts. Loin de là. Sa consommation (8,4l/100 km) sur notre essai de 115 km est honorable, sans plus. Surtout, sa sonorité est très présente à l’accélération et sa boîte hésite régulièrement à passer le rapport supérieur. C’est donc avec beaucoup d’impatience que nous attendons son remplacement 2.2 HDi 150 EAT8, qui devrait offrir un raffinement supérieur.

En comportement routier, le Citroën Jumpy fait partie des références. La tenue de route est de haute tenue, avec une direction précise, un train avant accrocheur et un confort plutôt correct pour un véhicule utilitaire grâce à sa suspension à quatre roues indépendantes. ​Mention bien pour le rayon de braquage contenu et la direction électrique qui offre une maniabilité bienvenue en ville.

Habitabilité et vie à bord

Le récent restylage a permis une nette montée en gamme au sein de l’habitacle. La planche de bord a été nettement revue en termes de design, mais aussi de praticité avec des rangements agrandis, voire inédits comme cette casquette sur le sommet de la planche de bord. L’instrumentation numérique est aussi présente, avec de nombreuses possibilités de personnalisation. Un nouvel écran tactile a aussi fait son apparition, avec un diamètre de 10 pouces. Facile à utiliser, notamment lorsqu’il s’agit de déconnecter les ADAS ou d’entrer sa destination sur le GPS, il souffre parfois de quelques ralentissements. Enfin, le volant propose un joli design et des raccourcis bien pratiques.

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Assez fermes, les sièges manquent un peu d’amplitude de réglage pour trouver la position de conduite idoine, mais l’espace est généreux et l’ambiance plutôt cossue. 

Tarifs et comparaison marché

Vendu 36 200 € HT en version XL, le Citroën Jumpy Fourgon XL BlueHDi 145 EAT8 n’est plus disponible que sur stocks. Le nouvel opus équipé du 2.2 Hdi 150 EAT8 subit une hausse sensible des tarifs, avec un chèque de 38 400 € HT désormais, mais avec en contrepartie une progression annoncée de l’agrément et une diminution espérée des consommations. Il vient se frotter au Ford Transit diesel 170 BVA8 H1, 320 L2 (dès 34 790 € HT), au Renault Trafic Van L2H1 3T dCi 170 auto (dès 40 000 HT), et Volkswagen Transporter 2.0 TDI BVM6 3500 mm 150ch (dès 40 210 € HT).

Polyvalent et enfin à la page en matière d’équipements, le Citroën Jumpy Fourgon est arrivé à maturité. S’il n’est pas le plus vaste, il demeure l’un des utilitaires les plus homogènes et confortables de son segment, une polyvalence qui devrait s’accroître avec la nouvelle motorisation diesel de 150 ch. Stay tuned !

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